Dans le 2ème arrondissement de Paris, passage au Thirsty Mad Cat, pour prendre le pouls d’un pub, malgré l’essor du télétravail. Le sport reste fédérateur.
Qu’est-ce qui fait l’essence d’un pub “festif et sportif” aujourd’hui ? Malgré l’essor du télétravail et du football sur Amazon, dans le 2ème arrondissement de Paris, rue Montmartre, le Thirsty Mad Cat compte toujours “beaucoup d’habitués” (avec, malgré tout, certains jours plus creux en extrémités de semaine) et bénéficie, dans un quartier largement composé de bureaux, d’une clientèle touristique que sur les grands boulevards, à quelques centaines de mètres. Les jours de matchs, le pub, qui appartient à Mad Group (quatre bars rue de Lappe, dans le 11ème arrondissement, et quatre autres établissements dans la capitale) tire parti de son positionnement, avec de grands écrans et une ambiance difficile à retrouver à distance.
“Le sport, c’est la base. En travaillant ici, à force, on y prend goût”, indique Denilson Ramos, directeur. Pendant la Coupe du monde de football, le bar, habituellement ouvert en fin d’après-midi, était accessible dès 13 heures pour les matchs de 14 heures, mais a davantage fait le plein en sortie de bureaux. Au fur-et-à-mesure de l’avancement de la compétition, avec le beau parcours de l’équipe de France, “cela a été très intense, très physique, puis ça s’est calmé dès le lendemain de la finale”, sourit le manager. A l’instar des autres pubs, le Thirsty Mad Cat (4 personnes et 1 apprenti au bar, 2 personnes en cuisine et 1 agent de sécurité) a aussi bénéficié de l’absence de fan-zones et de l’affluence toujours plus forte en hiver. L’établissement est par ailleurs devenu partenaire de la Scufrérie, l’amicale des joueurs de la section rugby du Scuf (Fédérale 3), ainsi que du club de rugby d’Oval’Mines (Fédération française du sport en entreprise).
Guinness et tenders de poulet
Sans surprise, le pub écoule principalement de la bière – Guinness, IPA (La Brasserie fondamentale) et bière blonde. Sept bières sont proposées à la pression. “L’IPA s’est démocratisée et est aussi devenue plus accessible ces dernières années. On n’a plus besoin de l’expliquer, elle s’est imposée comme un classique”, observe Denilson Ramos. Une large offre de shots est prévue pour la fin de soirée.
Côté cocktails, le Thirsty Mad Cat souhaite rester accessible, avec des versions adaptées de cocktails classiques (Mojito Kraken, old fashioned personnalisable…) et une offre de huit cocktails signatures (quatre cocktails partagés avec le groupe, et quatre recettes spécifiques au pub). Une offre qui plaît particulièrement à l’heure de l’happy hour. Ils sont régulièrement renouvelés. Le Beach star martini (vodka, jus de passion, sirop de vanille, crème de pêche, prosecco) est fruité et pétillant – la douceur apportée par la vanille plaît. Pour l’offre food, une cuisine permet de ravitailler les estomacs tout au long de la soirée, avec plusieurs burgers et des plats à partager. Mention spéciale pour les wings et les tenders de poulet. A découvrir tous les jours.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.