Créée en 2015, la start-up belge Sepastop compte aider les internautes à interrompre leurs prélèvements automatiques (télécoms, énergie, assurances…) Aurélie Desprez, chargée de partenariats, répond aux questions de Business & Marchés.
Quel constat vous a incité à créer Sepastop?
L’idée m’est venue lors d’un déménagement à l’étranger, quand j’ai passé je ne sais combien d’heures sur le net à réunir toutes les infos dont j’avais besoin pour résilier mes nombreux abonnements. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’une plateforme centrale permettant de résilier n’importe quel contrat serait des plus pratiques.
Comment mettez-vous en relation les internautes et les différents services?
Nous ne mettons pas directement en relation les internautes avec les services tiers : nous leur fournissons un modèle de lettre pré-rempli avec les informations nécessaires, qu’ils peuvent ensuite imprimer et envoyer au fournisseur à résilier. Nous pouvons aussi nous charger nous-mêmes de l’envoi, pour ceux qui préfèrent éviter l’attente au bureau de poste. Nous obtenons les informations nécessaires directement sur le site des entreprises, ou en prenant contact auprès d’elles si besoin est. Nous ajoutons de nouveaux fournisseurs dans notre base de données au fur et à mesure de la croissance de Sepastop, l’objectif étant de proposer une plateforme aussi exhaustive que possible. Nos utilisateurs ont également la possibilité de demander l’ajout d’une entreprise spécifique, ce qui est généralement fait en 48 heures maximum.
Quel est votre modèle économique, et quels sont vos objectifs de développement?
Notre modèle économique est basé sur la facturation d’un supplément sur les frais de port d’une lettre recommandée. Nous ne nous rémunérons pas via la publicité. En termes d’objectifs: nous souhaitons avant tout poursuivre notre croissance sur nos marchés les plus récents (France et Allemagne), mais aussi explorer de nouveaux pays ayant des caractéristiques similaires pour y lancer notre service.