Focus sur les enjeux environnementaux auxquels font face les transporteurs.
Tribune*. Le transport routier serait le premier émetteur de CO2 et consommateur de pétrole, ainsi que la majeure cause d’émissions de polluants considérées comme dangereuses pour l’environnement et la santé (oxyde d’azote, monoxyde de carbone, composés organiques volatiles…).
Les principaux problèmes étant l’encombrement des voies, les délais de livraisons de certains biens considérés comme périssables (nourriture…) ou encore les chargements parfois vides. L’adoption d’une conduite écologique ou encore l’amélioration des infrastructures et des logistiques telle que l’utilisation de méga-camions ne saurait y remédier aussi facilement.
Il s’agit donc d’améliorer la performance environnementale du transport routier sans porter atteinte à un mode de transport plus qu’un autre en instaurant des politiques d’infrastructures bien ciblées et financées.
Un large panel de solutions s’offre au secteur du transport routier. Tout d’abord, le remplissage des espaces vides des véhicules des transporteurs professionnels apparait comme indispensable, le problème se pose notamment lors des retours à vide de ces derniers. Ceci permettrait d’économiser des milliers d’euros de coûts de livraison et réduirait considérablement les quantités de gaz à effet de serre.
Un nouveau défi économique est né : il faut, en plus des infrastructures intelligentes, des technologies adaptées. Avec une croissance attendue de presque 100 % entre 2000 et 2030 cette amélioration environnementale presse.
De nombreuses questions sont encore à régler. Par exemple, les livraisons de nuit qui nécessitent des technologies de vision nocturne ou encore des moteurs silencieux. Certaines entreprises se mettent d’accord pour des plateformes logistiques communes. D’autres plus originales sont aussi en débat tels que les « trains camions », composés d’une dizaine de véhicules reliés entre eux roulant en file indienne avec un seul conducteur aux commandes, ou encore l’informatique embarquée qui permettrait d’économiser du carburant en indiquant au conducteur comment adopter une conduite plus écologique.
Ce défi écologique soulèvera de nouvelles questions lors de l’instauration de nouvelles normes attendues pour les poids lourds.
*Article sponsorisé
Il est clair que c’est une problématique essentielle que de trouver des solutions écologiques (et économiques en plus) pour réduire l’impact des transports routiers. Même s’il y a des solutions et équipements pour réduire les dépenses en carburant et donc les émissions de gaz au quotidien, ce n’est peut-être pas suffisant. Mais si déjà tout le monde adoptait une conduite économique, il y aurait certainement de l’évolution.