Planète Bière, le premier salon dédié à la bière, se déroule les 29 et 30 mars à Paris. Découverte de l’événement avec son organisateur, Philippe Jugé.
« Les premières heures du salon sont un véritable succès. L’ensemble des exposants prévus sont réunis, avec 60 exposants réunissant les grandes marques, moyennes marques et micro-brasseries, afin de proposer un panorama de ce que le paysage de la bière propose aujourd’hui », expliquait, ce dimanche 29 mars, Philippe Jugé à Business & Marchés. Pour l’organisateur du salon Planète Bière, dans le cadre de la société Amuse Bouche avec son associé Franck Poncelet, « l’objectif de l’événement est de mettre en valeur de belles marques de bière, et d’être le porte-parole de cet univers. Jamais la bière n’avait eu le droit à un tel salon. »
Six mois de travail ont été nécessaires à l’élaboration de Planète Bière, dont cette première édition se déroule dans les salons du Tapis Rouge, dans le 10ème arrondissement de Paris. Pour mettre sur pied une telle manifestation, « il faut une idée et une équipe, complète Philippe Jugé. Le principe d’un salon de dégustation constitue une idée très forte. Il convient aussi d’être crédible : Franck Poncelet est à la tête de Barmag, tandis que j’ai lancé Whisky & fine spirits il y a dix ans. Nous avons par ailleurs présenté notre projet aux 10 personnes qui comptent dans la bière, et qui y ont adhéré. » Les deux associés comptent organiser au total quatre événements. « Pour la logistique, le whisky, c’est plus facile ! », s’amuse Philippe Jugé.
A déguster au bar…
Parmi les exposants, FrogBeer proposait une sélection de sa gamme de bières, dont la Pearl, médaille de bronze au Concours général agricole 2015, et la Tha…wack !, une black IPA primée au Brussels Beer Challenge 2014. Autre enseigne de brewpubs présente, Ninkasi, qui compte dix établissements dans l’agglomération lyonnaise, a notamment mis en avant sa Triple, une bière d’abbaye titrant 9% d’alcool. Elle concentre trois fois plus de sucre qu’une bière classique. Neuf bières sont proposées au total. Demory Paris, qui fait pour l’heure brasser ses bières en Allemagne, commercialise pour sa part cinq bières, dont la Cosmoblonde, une pils non-filtrée titrant 4,7%. Relancée en 2009, la marque dispose d’un bar, dans le 4ème arrondissement de Paris.
… ou de manière plus classique
Les quatre bières de la Brasserie des Sources, issues de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) mettent en avant leurs origines, dont la Vieux Lille et l’Estaminet triple, brassée avec des baies de genévrier. En Bourgogne, la Brasserie de Vézelay, située à Saint-Père (Yonne), propose une gamme de huit bières pur malt exclusivement biologiques. L’entreprise se distingue par la création d’une bière sans gluten, adaptée aux dernières tendances de consommation. Au Roc-Saint-André (Morbihan), la brasserie Lancelot allie des bières conventionnelles et d’autres biologiques, associées à une gamme événementielle.
Cap sur la Belgique et les Pays-Bas
En Belgique, la brasserie familiale Bertinchamps, située dans un corps de ferme à Gembloux, fabrique depuis deux ans « des bières de caractère. Mon père est brasseur depuis 40 ans, et nous nous sommes lancés dans une nouvelle aventure à titre bénévole, accompagnés d’un employé », indique Marc-Edouard Humblet, actuellement étudiant, en charge de la production. Dans le même pays, Caulier commercialise la 28 Pale Ale, une bière originale aux goûts d’agrumes.
Aux Pays-Bas, Royal Dutch existe pour sa part depuis 1806… mais ne fera son apparition en France qu’à l’été. La marque (propriété d’United dutch breweries) a été la première au monde à proposer une bière titrant 16%, moyennant un délai de fabrication de 8 semaines. « Le secteur de la bière est en pleine effervescence », rappelle Philippe Jugé.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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