Trouver des idées de loisirs, autour de soi, immédiatement, tel est le concept de Seaclick. Ce site internet, qui lancera à l’automne une nouvelle version. Virginie Faivet, CEO et cofondatrice de la start-up (6 personnes, 3 recrutements en cours, à Puteaux) avec Antony Guedj, répond aux questions de Business & Marchés.
Pourquoi avez-vous lancé Seaclick?
Avec mon associé, nous étions entrepreneurs dans le digital. Nous partions souvent en vacances à la dernière minute, et nous trouvions très chronophage de devoir trouver des activités et de devoir réserver par téléphone en avance ! D’après Expédia, on passe quatre fois plus de temps à préparer ses vacances qu’à les vivre. Nous avons effectué un test du service sur le Web, puis nous avons interrogé des prestataires avant de nous lancer.
Quelles offres manquaient dans l’univers de la réservation d’offres touristiques?
Il faut pouvoir trouver facilement une activité parmi 300.000 prestataires en France. Faire de la communication digitale, c’est très coûteux et cela demande de l’entretien. De fait, tout le monde n’a pas les moyens de disposer d’une belle vitrine sur internet. Moins de 10% des professionnels disposent d’un module de réservation en ligne ! Les consommateurs doivent pouvoir sélectionner leurs activités et réserver les effectuer, notamment de suite.
Comment référencez-vous les activités?
Un utilisateur se géolocalise et choisit une activité par âge, handicap, budget, type d’activité et de l’environnement (air, terre, mer, montagne). La distance et le temps de trajet sont pris en compte. On peut contacter le prestataire. Le professionnel crée son profil, catégorise ses activités. Nous avons 82 000 activités référencées. Notre nouvelle version nous permettra de disposer d’une interface client plus facile, et d’une offre premium pour les professionnels.
Comment les acteurs du tourisme vous accompagnent-ils?
Nous avons beaucoup de trafic entrant, mais nous communiquons progressivement. L’offre de base restera gratuite pour les prestataires. L’offre premium sera proposée sous forme d’abonnement. L’idée était, au lancement, de rassembler un maximum d’informations. Nous rentrons en programme d’accélération au Cnam.