Spécialisé dans les croisières en maxi-catamarans de mai à octobre, AMC Cape Grace, basée à Saint-Raphaël (Var), a inauguré un bateau dédié aux événements, ainsi qu’un deuxième point d’embarquement à Hyères.
En juillet 2023, AMC Cape Grace a enregistré une hausse de 20% de son chiffre d’affaires sur un an, idem en août. Une augmentation qui ne suit pas toutefois le doublement des charges de l’entreprise de Saint-Raphaël (Var), spécialisée dans les croisières en maxi-catamarans.
En un an, celles-ci ont doublé, avec un effectif passé de 20 à 40 personnes, la livraison d’un quatrième bateau, nommé Mayba, dédié aux événements professionnels et aux privatisations (200 personnes de capacité), ainsi que la création d’un deuxième point de départ, à Hyères (Var). “La mairie de Hyères souhaitait développer les activités en mer. Nous avons remporté un appel d’offres, avec 5 ans d’exploitation”, se félicite Maurin Coste, président d’AMC Cape Grace. Au programme, des excursions au large de Brégançon, Port-Cros, ou bien à destination de l’île de Porquerolles ou de la presqu’île de Giens. L’activité s’effectue de mai au 15 octobre, comme à Saint-Raphaël. Un café a par ailleurs été acheté près des locaux raphaëlois, agrandis, de l’entreprise.
Au large de Saint-Raphaël
Au départ de Saint-Raphaël, l’offre de croisières en catamaran a été légèrement réorganisée cette année (journée avec repas, visite guidée matinale, session autour du Cap Dramont et de l’île d’Or l’après-midi, formule “coucher de soleil”, soirée dîner, feux d’artifice, etc).
Rendez-vous est donc pris mi-août, pour trois heures de visite guidée au long du littoral raphaëlois, de 9h30 à 12h30. Pour renouveler la flotte, le Felicita, sur lequel nous embarquons, a été livré en 2022 par le Chantier de l’Arsenal (La Rochelle). Les trois personnes de l’équipage arrivent 1h30 en amont, pour préparer le bateau : “nous faisons le plein de carburant, nous nettoyons le bateau, et nous approvisionnons les stocks pour la restauration. Nous avons la chance d’avoir des équipages qui se connaissent”, indiquent Serge et César, matelots.
Sur le pont supérieur, Vincent, skipper, qui en est à sa cinquième saison, présente volontiers les caractéristiques de sa fonction : “je suis capitaine 200 UMS, ce qui correspond à la jauge du bateau. Deux ans de formation sont nécessaires. Les circuits sont bien rôdés, et sont adaptés en fonction des conditions météo.”
La croisière (59 euros) débute aussi au départ du Vieux port, pour apercevoir le port de plaisance Santa-Lucia (1968); le Lion de Mer et le Lion de Terre dans la baie de Saint-Raphaël (deux îlots rocheux, dont le premier est surmonté par une Vierge “qui protège les pêcheurs raphaëlois lors de leurs compétitions”), le quartier de Boulouris et les villas de la Belle époque, le Dramont (avec d’anciennes carrières, son sémaphore et la plage du Débarquement), l’île d’Or (privée), ou bien la baie d’Agay, au long d’un trajet long d’environ 24 milles. Une pause de mouillage en mer est organisée, durant environ 1 heure, à proximité du quartier d’Anthéor, avec des paddles, autour du catamaran.
Des événements d’entreprises à la rentrée
“Nous avons très peu de turnover”, confirme Maurin Coste. En septembre et début octobre, il attend la reprise des événements d’entreprise, segment sur lequel AMC Cape Grace a enregistré “un très beau début de saison” au printemps. Pour faire connaître les croisières, un marché de Noël est organisé durant les fêtes à bord d’un bateau, des bons cadeaux sont proposés, et l’activité sur les réseaux sociaux a été développée.