Au printemps, Plantation a mobilisé 284 bars à travers le monde pour faire connaître ses rhums, ainsi que des idées de cocktails réalisées dans chaque établissement.
Plantation maintient le contact avec les bartenders. L’iconique marque de rhum de Maison Ferrand, reconnaissable à ses bouteilles entourées de ratafia et identifiable avec son double vieillissement tropical et continental (dans la région de Cognac, en Charente), a organisé en avril dernier la Tropical Week, une semaine d’activations dans 284 bars (dont 30 en France) à travers le monde. Plus de 5000 daiquiris ont été dégustés à cette occasion, estime l’équipe de Plantation.
Au bar parisien The Cambridge Public House, l’Alligator tear (Plantation Stiggins Fancy Pineapple et Plantation Three Stars, avocat, laurier, poivre rose, yaourt) était ainsi très doux, assez floral, avec la puissance du rhum qui tendait à s’imposer au fil de la dégustation. Les représentants de la marque ont quant à eux repéré le Honey fire, au bar Luciole de Cognac (Charente): Plantation Three Stars, caramel salé, jus de citron vert. Adrien Bureau, brand ambassador France pour le circuit on trade chez Maison Ferrand, nous en dit plus.
Business & Marchés – De quelle manière Plantation accompagne les bartenders tout au long de l’année ?
Adrien Bureau – Nous essayons d’être au plus proche d’eux sur le terrain et au quotidien, de leur accorder de l’attention pour répondre à leurs besoins. Mais cela ne passe pas uniquement par de la présence, nous essayons avant tout de leur faire vivre l’expérience Ferrand et donc Plantation. Certains chanceux ont l’opportunité de venir à Cognac pour visiter notre château et nous en profitons pour les éduquer sur nos valeurs et nos savoir faire, l’aspect technique est très important à nos yeux. Dans cette optique, leur proposer des masterclass sur nos produits phares ou nos nouveautés représente un élément central de notre travail. Nous mettons également en place toute sorte d’événements qui stimulent les professionnels, leurs clients et font également vivre nos marques. Cela peut se présenter sous forme de guest shift, c’est à dire qu’une barmaid ou un barman se rend dans un autre bar le temps d’un shift en y proposant son propre menu. Tout est envisageable et cette année nous avons décidé de lancer notre Tropical Week. Ici l’idée était de mettre en place un menu éphémère en parallèle du menu du bar déjà existant et ce sur une semaine complète.
Comment parvenez-vous à développer une culture rhum auprès des bartenders ?
Le développement de la culture rhum en France se fait de manière assez naturelle, surtout avec les nouvelles générations de bartenders qui sont de plus en plus curieuses. Des événements comme le Rhum fest ou le Whisky live sont devenus des rendez vous pour les bartenders qui s’y rejoignent pour passer un bon moment mais aussi pour y découvrir les nouveautés et s’enrichir en connaissances techniques. Nous prônons la transparence, que l’on retrouve énormément sur nos contre étiquettes donc je pense que l’accès à ces informations allié à notre discours technique est quelque chose que les professionnels du milieu recherchent de plus en plus.
Quels sont les cocktails qui vous ont le plus surpris durant la semaine ?
En connaissant déjà les qualités techniques de tous les bars partenaires, j’ai tout de même été surpris par leur créativité. Aucun cocktail ne se ressemblait vraiment malgré la thématique tiki qui les associait. Chaque marché avait une approche qui lui était propre, mais en France j’ai demandé aux équipes de bars de proposer un dénominateur commun entre tous les menus : le twist de Pineapple Daïquiri. Lui-même étant déjà un twist de Daïquiri classique, les infusions utilisées, les fat wash (infusion d’un spiritueux dans un corps gras, ndlr) et clarifications que j’ai pu goûter m’ont fait redécouvrir de beaucoup d’autres manières ce cocktail que j’apprécie tant. J’ai une pensée toute particulière pour Dilan et Greg du Spootnik, à Paris qui ont réussi à métamorphoser un Negroni au point de le rendre tiki, ce qui illiustre parfaitement la créativité dont je parlais plus tôt.
Immersion au Moonshiner
Dans le 11ème arrondissement de Paris, le Moonshiner est depuis dix ans un incontournable des bars à cocktails. La spécialisation de cet établissement du groupe Liquid Corp : le whisky. A l’occasion de la Tropical Week, la créativité des bartenders a de nouveau été mise à l’épreuve, avec succès. “Travailler avec le whisky est un peu plus facile pour nous, puisque nous disposons de nombreuses références et que nous connaissons bien les produits. Nous avons toutefois pu nous amuser et imaginer de nouvelles recettes. Nous utilisons le Plantation Three Stars en daiquiri”, souligne Marco Rubegni, bartender.
Lors de la dégustation du Tiki Passion (Plantation Rum Three Stars, Plantation Original dark, Chartreuse jaune, liqueur de myrte, fruit de la passion), place à un cocktail doté d’une belle longueur en bouche, grâce à une clarification au lait d’amande, et à de franches notes citronnées. Un drink qui a davantage revêtu les habits d’un milk punch que ceux d’un cocktail tiki, pour se laisser surprendre.
Pour le Melon con jamon, place à l’aperitivo avec une revisite du jambon-melon servi lors des repas de famille. Plantation Three Stars avec un fat wash au jambon speck, OFTD (rhum overproof à 69%), triple sec, cordial (sirop) de melon, jus de citron. Un cocktail puissant, aux beaux arômes d’agrumes, qui laisse bien transparaître les saveurs du melon. Le rhum OFTD reprend le dessus en fin de bouche.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.