Direction Montréal – de manière virtuelle – pour feuilleter les principaux titres de la presse économique. Au menu, diverses formes d’engagement…
La crise pousserait-t-elle à se replier sur soi ? Non, si l’on en croît le mensuel canadien A+, à partir duquel Business & Marchés inaugure cette revue de presse internationale. « En s’investissant activement, les engagés n’ont pas le choix : ils doivent apprendre à gérer leur temps, donc à classer leurs valeurs par ordre de priorité, et à déléguer. Qui plus est, les engagements dans la collectivité bonifient le CV », explique le magazine, qui propose un focus sur des jeunes actifs ayant, en plus d’un emploi du temps déjà fourni, choisi de s’engager, avec l’appui de leur entreprise ou non, dans le monde associatif.
De nombreux entrepreneurs qui osent se lancer en cette période économique délicate – au Québec aussi – font eux aussi preuve d’engagement. L’hebdomadaire Les Affaires met à l’honneur des hommes et des femmes qui démarrent une activité, à partir de structures légères leur conférant une forme d’agilité qui fait défaut à de nombreuses grandes entreprises. Une gestion rigoureuse des sociétés constitue, pour l’auteur et conférencier américain Eric Ries, un élément plus important que le fait de proposer le bon produit au bon moment.
« Nous devons maîtriser ce nouveau paradigme de gestion – le démarrage minceur – sinon, nous allons échouer. Le monde dans lequel nous vivons est plus incertain que jamais et, en conséquence, nous avons un urgent besoin d’entrepreneurs qui créent des emplois et de la valeur », indique-t-il, ajoutant que la plupart des emplois pouvant être automatisés le seront dans les prochaines années. Si l’industrie a depuis longtemps emprunté cette voie, les services sont en revanche moins en avance sur le sujet. Le « gaspillage » des ressources est par ailleurs en ligne de mire de l’interviewé.
D’un point de vue macro-économique, le spectre de la dette est dans le viseur de Finance & Investissement, qui enjoint les établissements financiers de revoir leur politique. « Il est temps de stopper la spirale de l’endettement et de remettre l’épargne au goût du jour. L’industrie financière doit entrer dans la danse avant que le gouvernement n’impose des solutions qui risqueraient d’être impopulaires », lance Christian Benoit-Lapointe, son rédacteur en chef. Le ratio de la dette des ménages canadiens en proportion de leur revenu personnel disponible atteint 150,8%.
Enfin, pour les lecteurs de La Presse Affaires magazine qui souhaiteraient faire une escapade à Paris, il leur est vivement recommandé de lire Le Monde, Le Figaro et Libération. Des conseils touristiques sont également dispensé par le titre, qui s’adresse à une population de décideurs. D’un continent à l’autre, bonne lecture !