L’intérêt du travail et la reconnaissance des salariés contribuent à l’amélioration de la productivité.
L’intérêt des tâches, l’épanouissement et la conciliation vie privée-vie professionnelle constituent les critères recueillant le plus d’opinions positives en matière de liens avec la qualité de vie au travail, d’après une enquête menée par TNS Sofres pour l’Association nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact).
Une bonne qualité de vie au travail apparaît comme un élément générateur de productivité : 56 % des salariés interrogés estiment qu’elle a un très fort impact sur la motivation et l’engagement des salariés. 52 % pensent qu’elle a un très fort impact sur les relations dans l’entreprise, et 50 % sur la qualité du travail réalisé.
Pourtant, 68 % des salariés estiment que la qualité de vie au travail s’est dégradée ces cinq dernières années. « Le manque de personnel pour plus de travail » et « le management, la multiplication des tâches, le rendement » constituent des expressions récurrentes pour caractériser ce changement… dans un contexte de crise économique exacerbé.
La reconnaissance des salariés constitue l’élément concourant le plus à la qualité de vie au travail. Pour 42 % des salariés sondés, le « bien-être au travail » est l’expression qui se rapproche le plus de la qualité de vie au travail, surtout pour les plus jeunes (51 % des personnes interrogées âgées de 25 à 34 ans la citent en premier). Le plaisir au travail (15 %), la satisfaction au travail et le travail en confiance arrivent loin derrière.
Développés dans de grandes entreprises, notamment lors de déménagements, les services de bien-être, sont pour leur part peu plébiscités. Ils sont même cités en premier lieu parmi les éléments qui concourent le moins à la qualité de vie au travail, devant la stratégie de l’entreprise ! Pourtant essentielle, cette dernière serait plus éloignée du quotidien des salariés, supposent les auteurs du sondage.
*Sondage réalisé en ligne du 7 au 17 mai 2013 par TNS Sofres auprès de 1001 salariés actifs et occupés âgés de 18 ans et plus, représentatifs de cette population selon la méthode des quotas.
Je suis d’accord avec la majorité des répondants : la qualité de vie au travail est un élément primordial de la productivité. Et lorsqu’il y a des moments où le bien-être est moindre, la productivité s’en ressent très vite !