En France, les nouveaux devices captent moins l’intérêt des annonceurs qu’à l’étranger.
« La part du digital dans les dépenses média sur le marché français reste significativement moins élevée que dans les autres pays de référence », indiquent les auteurs de l’Observatoire de l’e-pub SRI/PricewaterhouseCoopers. Le digital atteint 20 % des investissements publicitaires plurimédia en France, contre 24 % aux Etats-Unis, 30 % en Allemagne et 35 % au Royaume-Uni.
Ces différences n’empêchent pas le marché de la publicité digitale de croître : il affiche une croissance de 4 % au cours des six premiers mois de l’année, à 1398 millions d’euros. Son taux de progression a toutefois été divisé par deux entre 2011 et 2013. La France se distingue également par un sous-investissement sur le mobile au regard des pratiques étrangères. Le taux de pénétration des tablettes, smartphones et télévisions connectées y est pourtant de 36 %, contre 23 % au Royaume-Uni, 19 % aux Etats-Unis et 13 % en Allemagne.
La croissance des investissements publicitaires sur les nouveaux devices devrait toutefois être poussée par le développement de la 4G, qui réduira les temps de connexion et favorisera l’usage de la vidéo sur mobile, l’émergence de plates-formes d’achat d’espaces en temps réel (real time bidding) dédiées aux mobiles, ainsi qu’au développement des pratiques de consommation sur tablettes, notamment par le biais du m-commerce.