Passer de l’ambiance d’un pub à celle d’une brasserie contemporaine ouverte sur la ville, telle est la transformation réussie du Sir Winston Churchill à Paris.
Près de l’Arc de Triomphe, le Sir Winston a fait sa mue. Désormais baptisé Sir Winston Churchill, le pub-brasserie de la rue de Presbourg (Paris 8ème) a été entièrement redesigné en mêlant l’esprit d’un restaurant britannique aux inspirations indiennes. Le changement complet de gamme chromatique et la végétalisation de la salle sont saisissants. “L’ancien Sir Winston était plutôt sombre, tamisé et fermé sur l’extérieur. La décoratrice Laura Gonzalez a su réveiller l’endroit en l’ouvrant sur l’extérieur avec cet un ‘jardin d’hiver’ dedans-dehors, entièrement végétalisé, aux teintes claires et douces. Idem pour la devanture, désormais crème avec quelques touche de jaune (brun foncé auparavant). La lumière est revenue dans l’établissement”, explique l’équipe.
Le restaurant, dans le giron du groupe Bertrand, a également revu sa carte. De très nombreux plats à partager sont disponibles : scotch egg, crispy potatoes, crab cod croquettes, veggie tempura… Des naans sont aussi à la carte. Une riche offre de viandes et de poissons complète le menu. “Il s’agissait pour le chef Manoj Sharma d’imaginer une vraie carte de pub, mais en jouant sur les épices et les assaisonnements pour leur donner la juste touche indienne, exemple avec ce ceviche de bar, concombre et huile de paprika fumée ou encore un lassi glacé en dessert”, précise le Sir Winston. Plusieurs spritz et gin tonic composent l’offre de cocktails, élaborée par le chef barman exécutif Julien Quettier.
Avec cette réinvention complète du lieu, le Sir Winston Churchill ambitionne de reconquérir la clientèle locale : “le quartier de l’Etoile manquait cruellement d’un lieu dans l’air du temps, chic et branché mais accessible, ouvert en continu, décomplexé, avec des assiettes et un décor aussi soignés. Sir Winston cherche à attirer les riverains et les salariés des bureaux, mais aussi à devenir un vrai lieu de destination pour tous les parisiens”. Le lieu compte deux bars, dont l’un construit au sous-sol, pouvant être privatisé.
Photo : Romain Ricard