Les patrons de TPE et les travailleurs non-salariés sont mécontents des dispositifs de protection sociale existants.
Les travailleurs non-salariés (TNS) et les dirigeants de très petites entreprises (moins de dix salariés) s’estiment mal protégés. Selon une enquête réalisée par l’institut CSA pour le compte de l’assureur MetLife*, ceux-ci sont confrontés aux turbulences économiques, qui fragiliseraient leur avenir, ainsi qu’à une exposition accrue, selon leurs réponses, aux conséquences des accidents de la vie.
53% des entrepreneurs interrogés se déclarent optimistes lorsqu’ils pensent à l’avenir de leur activité, la situation financière de leur entreprise ou de leur activité. Toutefois, l’évolution des règlementations fiscales et sociales ainsi que leur couverture sociale en cas d’accident ou de maladie constituant les trois premiers facteurs de préoccupation des sondés. 74 % des sondés estiment que les dispositifs en vigueur pour leur protection sociale et leur assurance sont mal adaptés à leur activité, les commerçants et assimilés constituant la population la plus mécontente.
59 % des dirigeants de TPE et des TNS n’ont pas le sentiment d’être bien protégés en cas de décès. Un travail d’information semble être nécessaire en direction de cette cible : 59 % des sondés n’ont pas personnellement souscrit de contrat de prévoyance assurant un maintien de revenus en cas d’arrêt de travail et d’invalidité, et protégeant leur famille en cas de décès. En détail, 31 % n’envisagent pas de le faire, et 29 % envisagent d’y passer.
A l’échelle de l’ensemble de la population, les résultats sont différents : pour 81 % des personnes interrogées par TNS Sofres pour Generali, il est important voire indispensable de s’assurer en cas d’invalidité, de dépendance ou de décès (sur un échantillon de 959 personnes). Les assureurs doivent donc faire preuve de ténacité pour convaincre de l’intérêt de ces contrats ou, le cas échéant, de mettre à exécution les bonnes intentions.
*Sondage réalisé par Internet entre le 27 et le 30 novembre auprès de 410 travailleurs non salariés et dirigeants de très petites entreprises.