Les comportements des investisseurs sur les marchés pétroliers sont-ils uniquement guidés par la seule hypothèse de profiter d’une bulle spéculative, ou bien sont-ils encore guidés par les informations relative à l’or noir ?
C’est la question que lon est en droit de se poser à la vue de la séance de ce mercredi, tant à New York qu’à Londres. Le département de l’Energie américain (DoE) fait état dans son relevé hebdomadaire de stocks de brut en hausse de 6,2 millions de barils pour la semaine achevée au 7 mars. Les réserves de brut s’élèvent désormais à 311,6 millions de barils, en hausse de 6,2 millions de barils sur la semaine achevée au 7 mars. Les stocks s’élèvent désormais à 311,6 millions de barils. Le consensus correspondait à un accroissement de l’ordre de 1,7 million de barils.
Il apparait cependant que ces informations n’ont pas enrayé l’inexorable progression des cours du West Texas Intermediate, parvenant au-delà des 110 dollars, à 110,20 dollars le baril en début de soirée. Les réserves américaines d’essence ont pourtant poursuivi leur reconstitution. Le Brent de la Mer du Nord est pour sa part parvenu à 106,39 dollars, là aussi un record historique.
Les économistes du Crédit Agricole estiment que la mention de « troisième choc pétrolier » peut s’appliquer à la situation actuelle, le prix du baril de brut ayant été multiplié par cinq depuis 2002. Le facteur multiplicatif est de trois lorsque le pétrole est libellé en euros. La hausse du prix du pétrole est, de plus, accompagnée d’une progression des cours des autres matières premières. La baisse durable des cours du pétrole peut désormais trouver sa source dans l’explosion de la bulle spéculative en train de se constituer, afin de retrouver des cours davantage en adéquation avec la réelle valeur de l’or noir.