Les 11 et 12 septembre, le salon dédié aux spiritueux français France Quintessence reprend ses droits en tant qu’événement à part entière, à Paris. L’occasion de constater l’effervescence autour de cette catégorie.
Après deux sessions organisées conjointement avec d’autres événements d’Amuse-Bouche (dont Planète Bière), le salon dédié aux spiritueux français France Quintessence revient dimanche 11 (grand public) et lundi 12 septembre (professionnels) 2022 dans sa pleine configuration. “Les spiritueux français doivent s’exposer au centre du monde”, estime Philippe Jugé, coorganisateur : exit la porte de la Villette; place à la salle Wagram, dans le 17ème arrondissement de Paris. Un lieu connu pour son passé de cabaret et sa position autrefois contiguë avec le théâtre de l’Empire, haut-lieu de tournage pour la télévision, remplacé par un hôtel depuis son explosion en 2005.
Deux salles, jaugeant 800 et 650 mètres carrés, accueilleront visiteurs et exposants. 80 exposants sont attendus, représentant une centaine de marques. “C’est un mélange de grandes marques et de petites maisons ou artisans. Il y a des marques que les gens connaissent, et d’autres davantage ancrées dans les régions. Nous cherchons aussi à garder un équilibre entre les différents spiritueux ainsi qu’à la répartition géographique, afin de ne pas être seulement le salon de la spirits valley”, explique Philippe Jugé.
De nouveaux exposants
Pineau des Charentes, eaux-de-vie, whisky, armagnac… Autant de familles de produits représentées. Parmi les nouveaux exposants, figurent notamment la distillerie parisienne Baccae, la liqueur Belle de Brillet, la liqueur Deljoy de la maison Delpeuch-Joyeux, la distillerie d’Escagnan à Eauze (Gers), ou bien la distillerie La Mine d’or (Ploërmel, dans le Morbihan) de Stéphane Kerdodé, créateur de Breizh Cola et de la brasserie Lancelot, avec son whisky Galaad. Des animations seront par ailleurs organisées, mais à titre exceptionnel pas de conférences.
Côté visitorat, “cet univers n’intéresse pas seulement que les consommateurs avertis, mais aussi des visiteurs qui souhaitent rencontrer les exposants de leur région”. Les professionnels sont principalement des cavistes, des épiceries fines et des sommeliers de restaurants. “On milite pour qu’il y ait un vrai rayon dédié aux spiritueux français chez les cavistes. Souvent, les gens achètent un spiritueux pour son origine.” Les bars à cocktails se sont aussi emparés du sujet, et la tendance tend à s’élargir à d’autres types d’établissements.
Les 16 et 17 octobre, Amuse-Bouche organisera par ailleurs une nouvelle version de Liquid Passion. Le salon sera l’occasion de célébrer les 10 ans du Paris cocktail festival avec, selon les projections actuelles, 10 bars à cocktails, 100 barmans invités, et l’ambition d’avoir 1000 barmans visiteurs.