Cocktails classiques et soirée alliant bar classique et rythme effréné sont de mise au nouveau bar de nuit La Planque, à Paris.
Nos lecteurs réguliers le savent bien – l’univers de la nuit est peu traité dans ces colonnes. L’ouverture dès 18 heures d’un bar de nuit constituait enfin un moyen de s’y pencher, à quelques minutes de la place du Châtelet, à Paris. Bienvenue, donc, à La Planque, ouvert début septembre au 130, rue de Rivoli, un bel ensemble de salles voûtées, cachées au sous-sol d’un immeuble de bureaux situé face à la Samaritaine. Une adresse qui n’en est pas à sa première reconversion en lieu de vie nocturne, puisqu’elle a accueilli le premier endroit dédié à l’effeuillage, avant de devenir dix ans plus tard un “Jazz Club” qui s’est par la suite appelé 130 Club, sous forme d’une discothèque, jusqu’à sa fermeture en 2016.
Après le retard dû au deuxième confinement et plusieurs mois de travaux sous la houlette des architectes Alexandra Selig et Carl Renault, dans une salle remise à neuf mais selon son esprit initial (“le décor est comme figé dans le temps”, selon l’équipe), La Planque a pu accueillir ses visiteurs dans un décor ponctué de grands canapés en velours.
Une soirée en deux temps
De quoi introduire le fonctionnement de la soirée, divisé en deux temps : jusqu’à 22h30, une première carte est disponible au bar. Des sushis, makis et sashimis sont préparés à la commande par le restaurant Koshi, présent dans le quartier. Un riche plateau à partager ou des sushis à commander, apportant une sympathique touche food – et préparée à la minute – en début de soirée (de 16 à 25 euros par personne). Les cocktails sont délibérément classiques : “il s’agit d’un choix de notre part, avec des recettes qui ont fait l’histoire. On ne joue pas la carte de la mixologie”, illustre Léopoldine, responsable du bar.
Americano, caipirinha, cosmopolitan, daiquiri, gin fizz ou old fashioned sont au menu (12 euros), ainsi qu’une sélection de vins. Le Moscow mule est très citronné, et se déguste facilement. Vodka, jus de citron pour l’acidité, ginger beer et pointe d’Angostura pour l’amertume. Pour le French Martini (vodka, crème de framboise, jus d’ananas), on regrettera aussi le choix de la verrerie. Le negroni (gin, vermouth rouge, Campari) “est bien connu de nos clients”, ajoute l’équipe de La Planque.
Un début de soirée proche d’un bar traditionnel, donc, avant de basculer sur la carte de nuit. Une large palette de whiskies (25 références), de gin, de rhum, de tequila, de vodka, de mezcal, de cachaça et d’apéritifs est à la carte (environ 15 euros les 4cl, ou en bouteille). Des cocktails composés d’un spiritueux et d’un mixer sont servis la nuit, dans une ambiance confiée à des DJ se relayant jusqu’au petit matin. Des classiques des années 1990 et 2000 sont diffusés : “nous ne sommes pas dans un registre électro ou techno.” Sept personnes composent l’effectif de La Planque.
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