Une “maison japonaise”, Little Miss Geisha, à la fois restaurant, salon de thé et bar à cocktails, a ouvert ses portes début 2024 à Paris, au pied du jardin du Luxembourg.
C’est une “maison japonaise” qui a pris ses quartiers au pied du jardin du Luxembourg, dans le 6ème arrondissement de Paris. Son nom : Little Miss Geisha. Une élégante salle de 60 couverts à la fois pensée comme un restaurant, un salon de thé et un bar, avec trois temps de consommation possibles qui se succèdent de midi à minuit.
“J’apprécie la notion de respect présente dans la culture japonaise”, indique Kévin Ligot, consultant en métiers du bar à travers sa structure Mixomania (67 ouvertures à son actif), qui s’est associé avec la pâtisserie franco-japonaise Tomo (Romain Gaia) pour ce projet, lancé début janvier 2024 au terme d’un an et demi de travail. Un atelier de torréfaction est aussi installé sur place, rue de Médicis.
“Nous avons souhaité proposer un esprit très familial au lieu. Les meubles ont été conçus sur-mesure durant un an, à partir de bois de récupération. Nous avons aussi intégré de l’art dans le projet”, poursuit Kévin Ligot en présentant le lieu, où l’on pourra notamment déguster plusieurs plats : umeboshi (tartare de thon rouge mariné au shoyu), de misotto (à base de riz taru mijoté aux champignons), ou d’un dorayaki (pâtisserie japonaise) imbibé au whisky japonais.
Cocktails créations et highballs
Signe de cette volonté de faire découvrir les différentes saveurs du Japon, un riche menu liquide a été élaboré, avec des créations présentées dans une élégante verrerie : “la geisha représente la quintessence des différents arts japonais.”
Six cocktails signature sont notamment proposés, parmi lesquels le Honey Moon, très mielleux en bouche et présentant une belle onctuosité : eau de miel prébatchée avec du sirop de sucre, whisky japonais, distillat de malt iodé. Quelques gouttes d’huile de pin complètent l’ensemble, très céréalier. Assez rond au début de la dégustation, le cocktail se tend progressivement, par l’arrivée du whisky. Des notes céréalières s’invitent aussi en bouche. Une tuile surmontera prochainement le cocktail.
Six highballs ont aussi été créés. Gin sans alcool, sirop de fenouil maison, vinaigre de riz (pour l’acidité), distillat de mélisse et kombucha Archipel (Paris) à la figue composent le Fig Leaf. Un élégant long drink, présenté dans un socle et garni d’une feuille de kafir (selon la saison), très doux au nez, et qui s’illustre par sa belle sucrosité. Lequel “apporte pas mal d’acidité. Il faut donner une vraie expérience aux consommateurs qui ne consomment pas d’alcool”, indique Lucas Liglet, barman, passé par différents établissements en France et en Australie. Le cocktail, punchy et gourmand, est ponctué par un sirop maison de poivre de Sichuan. Les spiritueux sans alcool de JNPR sont par ailleurs utilisés à de nombreuses reprises dans les cocktails.
Du thé sous toutes ses formes
Le tea time est, pour sa part, aussi au cœur de l’offre de Little Miss Geisha : daifuku mochi, pâtisserie dorayaki, gâteau de voyage Paris-Kyoto. En parallèle, une large offre de thés japonais est disponible, en consommation classique ou sous forme de thés glacés. Une création à base de distillat de verveine, de vinaigre de riz, de sirop de sucre, et de thé vert Hojicha (grillé, avec du sarrasin torréfié d’Hokkaido) infusé quatre heures peut ainsi être réalisée. “Le thé glacé devrait plaire l’été”, s’enthousiasme Lucas Liglet. Une boisson suave, très douce, avec les notes grillées du sarrasin.
Un daifuku, une pâtisserie élaborée avec une pâte de riz fourrée au haricot rouge Azuki et à la poudre de thé vert (matcha) peut, en option, compléter la dégustation. De puissants arômes de marron peuvent être décelés. Des fèves de soja (edamame) agrémentent le dessert.
Un aperçu de l’offre de Little Miss Geisha, amenée à se développer dans les prochaines semaines – le mobilier sera par ailleurs aussi disponible, ultérieurement, à la vente.
— 60 rue de Médicis, 75006 Paris
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