A Paris, l’équipe du Dirty Dick a suivi l’engouement croissant pour l’univers du cocktail, en développant son expertise sur le rhum.
A Paris, le quartier de Pigalle a changé… pour devenir un repaire des bars à cocktails. La rue Frochot (9ème arrondissement) ne déroge pas à la règle. Parmi les précurseurs, le Dirty Dick vient de fêter son cinquième anniversaire. Le rhum, spécialité de la maison, s’offre en spectacle dans une ambiance Tiki. « Je perçois le Dirty Dick aujourd’hui comme le bar emblématique et représentatif du mouvement Tiki, « l’escapade exotique », du rhum et des cocktails post-prohibition, en cherchant toujours le plus authentique possible dans son univers », précise Guillaume Leblanc, chef barman du lieu, qui compte 4 personnes.
L’équipe du bar a eu l’occasion d’observer l’engouement croissant pour les bars à cocktails. « En cinq ans, nous avons reçu beaucoup plus de clients, et le quartier s’est développé. Nous réalisons 95% de nos ventes avec des cocktails. Les clients sont plus avertis et davantage intéressés par l’univers du cocktail », explique le propriétaire du Dirty Dick, Scotty Schuder. « Pour les clients, il y a les connaisseurs et ceux qui découvrent qui vont se concentrer sur les cocktails et certains vont nous demander des rhums vieux et des découvertes, c’est pour cela que nous cherchons toujours de nouvelles références difficile à trouver », poursuit Guillaume Leblanc.
La création de cocktails a également été poussée par l’activité ininterrompue des différents fabricants et distributeurs. « Dans le même temps, de nombreux rhums ont été lancés. Nous travaillons avec toutes les marques : Plantation, Havana Club, Don Q… Celles-ci nous consultent aussi pour développer des cocktails », indique Scotty Shoulder.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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