Après avoir dû écourter son édition 2020, le Paris Beer Festival (précédemment Paris Beer Week) revient en septembre. Au programme : découverte des bars à bière et des brasseries artisanales.
Du 1er au 5 septembre, le Paris Beer Festival revient dans la capitale et dans la région. Organisée par l’association Paris Beer Club (200 adhérents), l’ancienne Paris Beer Week se déroulera, pour sa huitième édition, dans un format réduit, avec trois jours d’événements hors-les-murs et toujours deux jours de salon. “Cette année le Paris Beer Festival a pris une orientation plus axée sur le local, adapté au contexte et aux priorités changeantes du public : moins de brasseries mais uniquement des brasseries françaises et notamment franciliennes pour cette année”, indique Salomé Joron, responsable communication.
Les 4 et 5 septembre, le week-end de clôture, organisé par des bénévoles, déménage au Ground Control, une ancienne halle ferroviaire reconvertie dans l’événementiel, dans le 12ème arrondissement de Paris. Port du masque, files séparées et paiement digital seront de mise pour cette reprise d’un salon en présentiel. Nouveauté de l’année, dans un contexte de crise, 50 % du montant des dégustations de bières aux stands seront reversés aux brasseries exposantes, le solde étant destiné à financer la location du lieu. Les micro-brasseries ne paieront pas leur stand. 42 brasseries, dont 25 franciliennes, sont annoncées.
Des soirées accords bières-mets ainsi que des “tap take over” (où les becs d’un bar sont dédiés à une brasserie) seront organisés dans plusieurs bars au cours des jours précédents. “On essaie vraiment de viser une vulgarisation et une démocratisation de la bière artisanale, pour ne pas fonctionner en cercle fermé, on essaie de faire découvrir la richesse et la diversité de la bière artisanale aussi aux curieux et aux néophytes”, précise Salomé Joron. Un moyen, également, d’inciter les consommateurs à pousser la porte de bars bien connus des beer geeks.
Un marché qui s’ouvre au grand public
La France compte plus de 2100 brasseries. Bien loin des 246 brasseries recensées en 2006. “Les modes bougent vite, et prennent beaucoup plus d’ampleur qu’il y a dix ans, que ce soit en termes de brasseries, ou de styles. On l’a vu avec l’arrivée des IPA, maintenant bien connues du grand public, puis les NEIPA ou les sour par exemple. On est passé d’un marché de niche à un domaine assez large et encore en progression, qui intéresse maintenant les grands groupes industriels de près”.
Mi-août, Heineken a ainsi officialisé l’acquisition complète de la brasserie francilienne Gallia, quelques mois après l’ouverture d’un deuxième site à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) et deux ans après son entrée au capital.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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