Depuis sept ans, le bar à cocktails Monsieur Antoine s’est taillé une place dans le paysage parisien grâce à un menu mixant classiques et créativité, et une offre diversifiée de bière et de vin.
Le 11ème est l’arrondissement qui compte le plus de licences IV à Paris. Ce qui n’a pas empêché Monsieur Antoine de s’y tisser une base fidèle de clients depuis son ouverture, avenue Parmentier, en novembre 2016. « Nous avons une vraie relation avec les clients et les restaurateurs du quartier. Il est possible de venir avant ou après un dîner. On n’a pas essayé de trouver un concept spécifique, mais à plaire au plus grand nombre grâce à une terrasse, de la bière pression et une large offre centrée sur la mixologie », décrit le propriétaire du bar, Vincent Pinceloup.
Trois personnes et demi composent l’équipe du bar, qui a très légèrement relevé ses prix (de 12 à 13 euros le cocktail) face à l’inflation, tout en conservant les mêmes recettes. Parmi les cocktails phares du bar, l’Hermano constitue en une margarita revisitée. Un drink très citronné, porté sur l’acidité, qui présente visuellement de faux airs de spritz. Un sel d’épices et de vers de citrouille broyés est ajouté, conférant au cocktail sa belle couleur orangée, et permettant de relever les saveurs grâce à son ajout en rim.
Un spritz au cognac
Il est néanmoins possible, sur l’actuel menu de Monsieur Antoine, de trouver un cocktail qui rassurera les amateurs de spritz, le Mermaid Spritz. Avec une spécificité : « nous avons trouvé un moyen de faire découvrir le cognac aux consommateurs français », sourit Vincent Pinceloup – 97% de la production est exportée. Le drink demeure juicy, présente une belle amertume, et s’avère bien plus puissant, en bouche, que l’original. Son apparente légèreté cache une vraie profondeur aromatique, même si le cognac reste discret. L’ajout de vermouth rouge ne sera pas sans déplaire aux amateurs de negroni, mais avec des notes fraîches en fin de bouche.
Plus classique dans son esprit, le cocktail Le Noir consiste en un Martinez « un peu revisité », avec une base de gin et de vermouth rouge, toujours avec l’idée de ne pas dépasser trois ingrédients phares dans un cocktail : un liant, un produit pour l’attaque, et un spiritueux. Côté bière, le bar joue la carte de la craft allemande (Lorenbach et Masel). Un autre moyen de se différencier efficacement.
Avec Flor de Caña, des cocktails responsables
Début mars, le bar a accueilli Mathis Barbat, brand ambassadeur France du rhum Flor de Caña, pour un nouveau guest bartending autour de la thématique des cocktails responsables, une des thématiques chères à la marque. L’occasion de retrouver, en food pairing avec des chocolats signés Edwart, le cocktail Guilty Pleasure : Flor de Caña 12 ans, calvados, shrubb (sirop vinaigré) de pomme granny smith pour l’acidité, sésame torréfié « façon kimchi » (avec du piment doux, du poivre et du sel), fino sherry.
Pour le cocktail Flor « Y » tu, en plus du rhum 12 ans, place à un cordial d’eau de coco infusé à la menthe et au deux citrons (vert/jaune) et allongé à un tonic fleur de sureau. Un drink rafraîchissant, facile à découvrir. En garnish, un disque de chocolat noir du Nicaragua 70% cacao (Edwart).
17 avenue Parmentier, 75011 Paris
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