
Le Dirty Dick compte sur sa qualité de service et sur de nouveaux cocktails pour poursuivre sur sa lancée, douze ans après son ouverture dans le quartier de Pigalle, à Paris.
Rue Frochot, dans le 9ème arrondissement de Paris, le Dirty Dick a fêté ses douze ans fin février 2025. Ce bar, qui propose des cocktails d’inspirations tropicales et tiki, a été lancé par Liquid Corp, un groupe spécialisé dans les bars et les restaurants (Moonshiner, Louie Louie…) et par Scotty Schuder. L’ambiance : du bois, des couleurs chaleureuses, et le nom du local qui demeure dans le quartier de Pigalle.
“En douze ans, le style des cocktails a changé. Il y a eu beaucoup de remise en question après le Covid, suite à la baisse du nombre de touristes, et lors de l’été creux des Jeux olympiques”, observe-t-il. Durant la décennie écoulée, l’équipe, qui n’a compté que quatre managers différents, a toujours poursuivi son travail d’explication des cocktails tiki, autour de classiques des années 1930 comme le zombie, le mai-tai, le painkiller ou le daiquiri.
Un nouveau menu en préparation
En poste depuis 2018, et manager depuis la fin 2023, Matteo Braguti rappelle pour sa part que l’équipe a été renouvelée au cours des dernières années. “Nous avons travaillé sur l’attention portée aux clients, même en faisant beaucoup de volume. L’idée est de maintenir la qualité de service”, indique-t-il. Pour y parvenir, davantage de temps est consacré à la mise en place, avec une ouverture décalée de 18 heures à 19 heures.
Prochaine étape : une nouvelle carte de cocktails, prévue pour le printemps 2025. L’occasion, pour les six personnes qui composent l’équipe, d’apporter leur touche. “J’ai la meilleure équipe actuellement”, se satisfait Scotty Schuder.
Des cocktails à base de whisky Monkey Shoulder

Strawberry & Cream
Pour fêter son anniversaire, le Dirty Dick a convié des bartenders. En partenariat avec Monkey Shoulder, Jad Ballout, du bar Social Paradise, situé à Beyrouth (Liban), a imaginé le Strawberry & Cream, à base de whisky donc, de fraise, de vanille et de cookie. Un milk punch très crémeux, résolument doux, avec la fraise qui prenait le dessus, tandis que le Monkey Shoulder était discret.
A l’année, des cocktails à la pression à base de Monkey Shoulder sont proposés au Dirty Dick, parmi lesquels une version maison du Garibaldi : Fresh Monkey, jus d’orange, Campari, le tout gazéifié. “L’objectif était d’avoir une belle mousse sur le cocktail”, précise Tim Ward, le brand ambassadeur de la marque pour le marché français. Hyper juteux au nez, le cocktail fait la part belle à l’amertume du Campari.
Ce programme de cocktails on tap, lancé en 2021, se poursuit depuis quelques jours au Lipstick, un bar à cocktails situé en face du Dirty Dick.
10 rue Frochot, 75009 Paris
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