Focus sur les 7 nouveaux cocktails du Dirty Dick, bar à cocktails tiki emblématique du quartier de Pigalle, à Paris.
Dans le 9ème arrondissement de Paris, le Dirty Dick s’offre un nouveau menu de cocktails. Sept nouvelles recettes (sur un total de 21) ont été imaginées par l’équipe de ce bar connu pour ses cocktails tiki, ouvert en 2013 dans le quartier de Pigalle par le groupe Liquid Corp (Moonshiner, Nodd…) et Scotty Schuder. La précédente refonte datait de l’été 2023. “Nous avons revisité des cocktails avec de nouvelles techniques”, précise Matteo Braguti, le manager de l’établissement. La plupart des nouveaux drinks sont assez accessibles.
La preuve avec le Big Kahunnas Revenge (16 euros), un milk punch avec une confiture maison de bananes, un mélange maison d’épices, de liqueur de gentiane, de rhum ambré, de jus de citron et de sirop d’épices. “La gentiane, c’est nouveau pour nous”, précise Alvaro Estrella, bartender. Au nez, le cocktail est très porté sur la banane, comme si on croquait dans le fruit. En bouche, la banane est très affirmée, et le rhum bien présent. Il y a beaucoup de rondeur en finale. Le drink est gourmand et accessible.
A découvrir également, le Lewd Libertine (cognac, liqueur de banane, apéritif ABC de Christian Drouin, liqueur d’épices maison, mousse de vanille), au nez très compoté et cuisiné. En bouche, il est finement épicé.
Un cocktail carbonaté, le Mayan Zephyr (15€), composé de cordial de poivre de Timut, de poivre jamaïcain, d’acide, de sucre, de mezcal espadin et d’eau fait aussi son apparition. Au nez, le drink est suave. En bouche, il est très onctueux. On sent peu le poivre, tandis que le mezcal reste discret, ce qui rend ce cocktail un peu “traître”. “Un long drink pétillant, rafraîchissant, peu acide et sucré”, illustre l’équipe.

Fresh Nitro Garibaldi
Précédemment testé à la pression, le Fresh Nitro Garibaldi (Fresh Monkey Shoulder, orange, Campari), à la belle mousse, arrive de manière permanente à la carte.
Des cocktails classiques revisités

Navy grog
Pour les amateurs de cocktails plus puissants, place à une nouvelle version du Navy Grog (18€): blend maison de rhums, pamplemousse, citron vert, falernum (sirop sucré aromatisé), miel, eau pétillante. Au nez, le pamplemousse disposé en garnish donne le ton, très frais et fruité. En bouche, le cocktail se complexifie, et est marqué par l’acidité du pamplemousse et du citron vert. “Il s’agit d’un cocktail tiki adapté au goût du jour, rééquilibré”, décrit Matteo Braguti.
Le Negroni dispose aussi de sa revisite, le Miami Vice Negroni (16€), “un mix entre un Negroni et un Miami Vice”, ce dernier étant déjà issu de la rencontre entre une pina colada et un daiquiri fraise. On y trouve du gin Citadelle, de l’huile de coco, un vermouth infusé à l’ananas, et du Campari infusé à la fraise. En bouche, le cocktail est incroyablement complexe et profond. Les fruits rouges sont très présents – on les imagine en premier lieu grâce à une belle robe rouge pourpre. Le drink est très puissant, mais reste gourmand.
A noter, pour les amateurs du Zombie, l’une des signatures du Dirty Dick, l’arrivée du Petit joueur zombie (12 euros, contre 19 pour la version originale), un demi-zombie présenté dans un verre tube. La recette ne change pas (mélange de rhums maison, falernum maison, sirop de passion maison, sirop de cannelle maison, Angostura, absinthe, réduction de mélasse de grenade, jus de citron vert, jus de pamplemousse).
10 rue Frochot, 75009 Paris
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