La gamme de vêtements de la marque Obey propose de nouveaux looks, à découvrir dans un pop-up store, à Paris.
Jusqu’en décembre, les vêtements Obey Clothing sont mis à l’honneur dans un pop-up store, dans le 2ème arrondissement de Paris, rue de Cléry. Un univers street art orne l’espace loué pour l’occasion. Jean-Baptiste Sorin, chargé de marketing chez Greendog Distribution, qui assure la commercialisation de la marque en France, en Espagne et au Portugal, répond aux questions de Business & Marchés.
Pourquoi proposez-vous un pop-up store jusqu’à la fin de l’année à Paris?
Jean-Baptiste Sorin —L’idée est de présenter les produits phares de la marque, dans un univers dédié. On travaille avec des multimarques, parfois sous forme de corners, mais c’est la première fois que l’on a un magasin dédié. L’opportunité était là, au cœur du Sentier, dans un lieu atypique destiné aux artistes. Il s’agit d’une démarche nouvelle pour Greendog Distribution. Le concept a été validé par Obey, aux Etats-Unis. En Europe, il y a déjà eu un pop-up store à Zurich, Londres, Amsterdam et Cologne mais c’est la première fois en France.
Comment la gamme Obey Clothing s’est-elle développée ces dernières années?
Il y a trois à quatre ans, la marque a été victime de nombreuses contrefaçons sur un produit qui marchait très bien en magasin, la collection Bar Logo, logo rouge et typographie blanche. A nos yeux, le public attiré par ce produit ne comprenait pas forcément le message porté par la marque (social, environnemental, politique). On a fait un effort énorme pour ne pas «tuer» la marque en engagent des démarches juridiques pour stopper l’arrivée de ces fausses casquettes, tee-shirts ou sweat sur notre territoire et en maitrisant les demandes des magasins sur ce produit. Aujourd’hui, il y a aux Etats-Unis une équipe de designers visionnaires évoluant sur le marché du streetwear. Ils créent de nouveaux styles, de nouveaux langages graphiques, de nouveaux codes vestimentaires… Cet hiver, la collection arbore plus que jamais cet esprit identitaire et progressiste avec des visuels issus d’œuvres de Shepard Fairey, des graphismes inspirés des racines de la marque, des coupes novatrices…
Quelles sont les nouveautés?
Les collections sont vraiment très californiennes, avec par exemple des travelers pants, développés pour les acteurs du street – habillés mais agréables à porter, un peu comme un «jogging de la semaine» avec un look de chino pant. On a été précurseurs sur ce modèle de pantalons. On espère que ça marchera en France ! Aujourd’hui, la tendance est au pantalon relevé avec un ourlet. Chez Obey, ils ont déjà désigné depuis deux saisons une gamme de pantalons dits «flooded» qui est plus court au niveau des chevilles…
De quelle manière la gamme de vêtements s’inscrit-elle dans l’univers global d’Obey?
A chaque saison, deux fois par an, il y a une collection capsule Awareness, liée à un engagement (énergie fossile, etc.) avec une ONG ou une association humanitaire. Les bénéfices d’une œuvre d’art et d’un tee-shirt dédiés sont reversés à ces organisations. Il y a également le programme Fairtrade, lié au commerce équitable, en s’engageant sur la traçabilité quant aux modes de production. Les gens qui s’intéressent à Obey sont également sensibles aussi à Shepard Fairey, son créateur, et au street art. La marque veille à rester dans cet univers.
Comment souhaitez-vous poursuivre l’essor de la marque en France?
Depuis huit ans que l’on distribue la marque, nous essayons d’avoir un regard très important sur notre réseau de distribution. Avec la venue d’internet, nous sommes très regardants sur nos partenariats. On essaie d’accompagner au maximum nos revendeurs, en ayant un rapport très proche avec eux. De la prise de commande à l’envoi de marchandise et de merchandising, notre équipe chez Greendog Distribution (Obey, Loser Machine, Dark Seas) s’efforce d’avoir le meilleur suivi client possible. Un corner femme arrivera bientôt, de manière éphémère, à Citadium Caumartin (Paris).
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