La start-up MyPersonalCloset décline, sur le marché de la lingerie, son modèle éprouvé d’essayage à domicile de vêtements de jeunes créateurs, envoyés par courrier.
A partir du 14 février, le nouveau site MyPrivateCloset proposera à ses clientes d’essayer, chez elles, des articles de lingerie préalablement sélectionnés à l’aide d’un styliste, ayant de les conserver – moyennant un achat – ou de les retourner. Lancé à l’aide d’une campagne de crowdfunding, il proposera de nouvelles gammes aux internautes de MyPersonalCloset, une start-up parisienne lancée en octobre 2014, à partir d’un fonctionnement déjà éprouvé – plus de 3000 malles ont été envoyées depuis le début de l’activité.
«Les clientes s’inscrivent sur notre site, s’entretiennent avec un styliste par téléphone, et reçoivent 12 pièces à essayer dans un délai de 7 jours. Nous proposons des pièces de jeunes créateurs (avec des robes de 120 à 200 euros environ, par exemple) auprès d’internautes essentiellement basées en province, loin des boutiques de créateurs, qui souhaitent apporter une touche différente à leur look. Notre concept n’est pas parisianiste», insiste la cofondatrice de MyPersonalCloset, Clémence Gaillard, auprès de Business & Marchés. Le panier moyen est trois fois supérieur à celui des sites e-commerce.
L’entreprise, qui compte cinq personnes, s’est développée sur ses fonds propres. Pour fidéliser ses clientes, elle a ouvert l’an dernier un showroom, à Paris, accessible le samedi sur rendez-vous. « Notre offre est basée sur la confiance. Les stylistes relancent nos clientes après leur achat, mais il n’y a pas d’obligation à commander de nouveau », précise Clémence Gaillard. Un mode d’abonnement gratuit est néanmoins prévu, pour recevoir une malle selon des intervalles définis. Malgré l’essor du marché de la mode masculine, la start-up se concentre toutefois, pour l’heure, sur le marché de la mode féminine, « sur lequel il y a beaucoup de choses à faire ! », souligne l’entrepreneuse.