Focus sur des marques de mode qui jouent sur les codes de leurs catégories pour renouveler les styles.
Avec un revival
Écumer les tendances mode, à travers les salons Who’s Next, Première Classe et DRP organisés cet automne par WSN Développement, c’est assumer de diversifier son style. Avec un revival par exemple, celui de DDP, orchestré depuis un an. L’iconique marque streetwear des années 2000, en sommeil depuis 2019 après avoir été réorientée, dix ans auparavant, sur le prêt-à-porter féminin, revient avec une collection constituée de la réédition de pièces best-sellers, quelques revendeurs et un site e-commerce. Oubliées les collaborations avec Orangina, MBK ou Chupa Chups, place désormais à une gamme proposée sous le slogan “Distribution de plaisirs”.
Avec des bretelles
Il est aussi possible d’envisager un retour… des bretelles. Depuis huit ans, la marque montpelliéraine Vertical s’y essaie à travers une fabrication made in France et des accessoires unisexes destinés à être aussi bien portés au bureau qu’à la ville. “Hélas, la bretelle reste cantonnée aux mariages et aux cérémonies”, regrette Hubert Martin, dirigeant, qui a diversifié son offre avec des ceintures. La gamme de couleurs a aussi été élargie, et le tannage des cuirs est végétal. Les produits sont disponibles en grands magasins.
Avec des accessoires hauts en couleurs
Créée en 2022 à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), Edo compte développer la notoriété du furoshiki, un carré de tissu japonais, qui sert notamment à emballer les cadeaux. Avec une anse, celui-ci se transforme en sac. Un accessoire passe-partout, donc, Coton bio et confection par une structure francilienne de l’économie sociale et solidaire sont au programme du panel d’engagements de la marque, dont les premiers modèles sont déjà en rupture de stock. Coup de cœur aussi pour les accessoires féminins “jeunes et colorés” de la marque parisienne Dodu, lancée au début de l’année, avec de la soie italienne (la fabrication s’effectuant en Espagne). Des scènes de vie sont représentés, sur les foulards, de manière onirique.
Avec des sneakers éco-conçues
A Dijon (Côte d’Or) depuis novembre 2020, les créateurs de la marque de baskets 2nde chance ont éco-conçu leurs chaussures à l’aide d’un bureau d’études pour pouvoir être plus facilement recyclées – elles sont également consignées. Un QR Code renvoie vers des solutions pour pouvoir réparer ses baskets. “Il s’agit aussi de gamifier l’engagement responsable”, indiquent les fondateurs de l’entreprise, dont l’idée du concept est survenue lors d’un déménagement, durant leurs études, avec peu de place pour entreposer leurs sneakers. Après un crowdfunding réalisées en mars, des paires doivent être livrées en décembre.
Avec des capuches
Quant à Kapush Paris, place à une marque entièrement repensée à l’issue d’un an de travail. Ses capuches indépendantes tendent désormais devenir “les sneakers de la tête”, avec notamment du cachemire recyclé.