Le Paris Beer Festival (ex-Paris Beer Week) a dix ans. Du 8 au 14 mai, des événements seront toujours organisés autour de la bière craft, avant le «Grand final».
Du 8 au 14 mai, le Paris Beer Festival (ex-Paris Beer Week) fêtera ses dix ans, autour d’un principe inchangé : une semaine d’événements organisés, en Ile-de-France, par des acteurs de la bière et des bars, conclue par un salon. L’objectif demeure également : proposer une approche « gastronomique, festive et ludique » de la bière craft, en mettant en avant les brasseries artisanales, leurs revendeurs et leurs distributeurs, et en rappelant les valeurs de l’indépendance de ces acteurs.
« En dix ans, nous avons vécu énormément de changements dans l’univers de la bière, avec une diversité beaucoup plus large de produits proposés, de brasseries, de styles, et de publics touchés. J’étais amatrice de bières belges, et dans l’univers craft, les bières acides ont été une révélation pour moi », témoigne Marion Praz, présidente du Paris Beer Club.
Le Paris Beer Festival est organisé par cette association, qui compte plus de 200 membres « engagés pour une brasserie indépendante, à l’heure où de grands groupes s’intéressent au craft. » Parmi les exemples marquants, l’acquisition totale de Gallia (à Pantin, en Seine-Saint-Denis et à Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne) en 2021 par Heineken, deux ans après une prise de participation minoritaire. Les fondateurs ont quitté l’entreprise en février dernier. Autre cheval de bataille du Paris Beer Club, l’inclusion, autour d’événements associatifs. La formation n’est pas oubliée, avec des conférences et des visites de brasseries à destination de ses membres.
Un salon à Paris
Lors du « Grand final » du Paris Beer Festival, le samedi 13 et le dimanche 14 mai au Ground Control, dans le 12ème arrondissement de Paris, 60 brasseries seront représentées, dont 25 brasseries franciliennes, 17 brasseries régionales et 12 internationales, avec un focus particulier sur le Portugal cette année.
Ce salon constitue la pierre angulaire du festival, avec un modèle économique basé sur un partage des revenus entre les brasseurs et l’association, pour la location de l’imposante ancienne halle ferroviaire (par le passé, le salon avait progressivement grandi en passant de La Bellevilloise au Centquatre). 80 bénévoles sont mobilisés sur l’organisation de l’événement.
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