Le lobbying consiste à consiste à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement les processus d’élaboration, d’application ou d’interprétation de mesures législatives, normes, réglements et plus généralement, de toute intervention ou décision des pouvoirs publics. Près de 3.000 entités, des corporations aux groupes d’intérêt en passant par les corporations, sont présentes à Bruxelles, principalement dans le quartier des instituions européennes. La Commission européenne a demandé l’élaboration d’un code de conduite pour prévenir d’éventuels dérapages.
On distingue plusieurs types de lobbyistes. Leur profil est pointu, et fait désormais l’objet de formations spécifiques. Une formation juridique, des capacités d’analyse et de force de proposition, des compétences en relations publiques et la pratique d’une langue étrangère sont requis afin de permettre aux firmes, le plus souvent transnationales, d’exercer leur pouvoir d’influence sur les décideurs, au premier rang desquels les parlementaires.
Certaines entreprises détachent un ou des salariés afin de faire valoir leurs intérêts, certaines fédérations professionnelles permettent l’accès des PME aux pouvoirs publics, des consultants spécialisés proposent leurs services, ou des agences spécialisées dans la communication qui élargissent leur champ d’action: le lobbying englobe diverses fonctions. En effet, l’image se révèle primordiale dans une société de communication. Un exemple récent le prouve: celui de Lakshmi Mittal, parvenu en quelques mois à mettre la main sur Arcelor en cultivant l’image d’un patron compétent.