Depuis le salon des spiritueux d’exception Liquid Gold, focus sur 5 whiskies à (re)découvrir. Vous connaissez déjà leurs marques !
Glenmorangie, Woodford Reserve, The Balvenie, Johnnie Walker… Connaissez-vous toutes les références de ces célèbres marques ? « Les spiritueux sont un univers très variés, et on en compte de plus en plus de collectionneurs », souligne Philippe Gosmand, qui collectionne lui-même du whisky, créateur du Rare and collectors whisky club. Fin juin, il a organisé, avec l’équipe d’Amuse-Bouche (France Quintessence, Planète Bière, Paris Cocktail festival), Liquid Gold, un salon dédié aux spiritueux d’exception, sur le modèle d’événements existant déjà en Belgique, en Ecosse ou en Allemagne.
Ce format n’empêche pas les marques de présenter des nouveautés. Ainsi, The Balvenie (Wlliam Grant & Sons), l’une des six dernières distilleries écossaises qui malte encore l’orge sur place, a lancé Peat Week, « le seul Balvenie tourbé embouteillé au monde », précise son brand ambassador pour la France, Damien Anglada. Une fois par an, les alambics sont nettoyés au printemps. La semaine précédente, les équipes s’autorisent à produire du whisky tourbé. Après avoir lancé la production de 2002 pour les marchés US et UK, la production 2003 est disponible en Europe. Seules 2500 bouteilles sont prévues pour la France, vendues environ 85 euros chez les cavistes.
Diageo a pour sa part choisi de mettre en avant un whisky de 23 ans d’âge, single malt de la distillerie Blair Athol. « Il s’agit d’un vieux whisky. Son style est très puissant et rustique », illustre le caviste parisien Nicolas Julhès.
Chez Moet Hennessy, Glenmorangie propose The Quinta Ruban, « doux et légèrement épicé, indique son brand ambassador Daniel Rodriguez. Son passage en fûts de chêne du Missouri, avec des douelles séchées deux ans à l’air libre, est remarquable. » Issu d’un vieillissement de dix ans puis de deux ans en fûts de Porto, ce whisky est légèrement épicé.
Chez Brown-Forman, Woodford Reserve lance le Kentucky Straight Malt Whisky, composé à 47% de maïs et à 51% d’orge maltée. « Avant la prohibition, les whiskies contenaient beaucoup d’orge maltée, rappelle Nir Chouchana, brand ambassador. Le maïs ne s’est imposé que plus tardivement. Aujourd’hui, on redécouvre l’orge. Woodford Reserve a la chance de pouvoir faire des choix tranchés en s’appuyant sur une grande structure. »
La distillerie écossaise Glenglassaugh, relancée en 2008 par Brown-Forman, table sur un sigle malt lancé l’an dernier, Pedro Ximenéz Sherry Wood Finish, qui dévoile, au nez, des notes de vanille, de poivre et fruits caramélisés. Avis aux amateurs !
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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