Les Traiteurs de France visent la certification ISO 20121 afin de mieux faire valoir leurs efforts en matière d’environnement.
Pour améliorer la qualité de service offerte aux clients tout en maximisant les efforts en faveur de l’environnement, l’association des Traiteurs de France, a engagé des démarches pour obtenir la certification ISO 20121, une norme destinée à encourager la maîtrise de l’impact social, économique et environnemental des événements.
«Nous étions déjà certifiés Qualitraiteur, et nous avions avancé sur la valorisation de nos déchets. Depuis deux ans, tous nos adhérents ont fait leur bilan carbone, tandis que le delta entre les commandes passées et le nombre réel de convives est parfois énorme, d’où un travail sur le gaspillage alimentaire», explique Claire Pennarun, vice-présidente en charge de la qualité et de la RSE chez Traiteurs de France et directrice générale de la Maison Pennarun, dans le Finistère. L’association regroupe 37 adhérents, qui réalisent 167,6 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Un langage environnemental commun avec les clients
«La spécificité de l’ISO 20121 est d’être spécifique à la filière événementielle : traiteurs, lieux de réception, agences événementielles, congrès et événements. Cette norme a démarré avec les Jeux olympiques de Londres, en 2012. On va vraiment parler le même langage que nos clients. Nous avons un plan d’action commun qui va reprendre ces enjeux : l’engagement autour de la mise en avant de menus locavores (produits de saison et tracés), la communication autour de la norme (le savoir-faire est important, mais le faire savoir est tout aussi important), le développement durable (tri des déchets, lutte contre le gaspillage…)», poursuit Claire Pennarun. La certification doit arriver à son terme en 2018.
Cet engagement intervient dans un contexte difficile. «Le secteur de l’événementiel a été très chahuté suite à la crise de 2008. Les gens ont besoin de se réunir, quoi qu’il arrive. Il faut être source de propositions, pour maintenir la rentabilité de nos entreprises. Il faut proposer des solutions de consommation tout aussi attrayantes pour nos clients, tout en étant rentables», souligne Claire Pennarun. Cette nouvelle donne a notamment eu des répercussions sur les menus proposés : «il faut travailler de nouveaux produits, et s’intéresser aux nouvelles façons de consommer. On veut vendre du simple mais bon. La tendance est d’être sur des plats simples et faciles à préparer.»
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