Selon des chiffres publiés ce jeudi par l’Insee et dévoilés dès ce matin par Christine Lagarde sur France Info, le taux de chômage a baissé au premier trimestre pour s’établir à 7,2% de la population active. Il est à 7,5% si l’on compte les départements et territoires d’Outre-Mer. « En France métropolitaine, 2,6 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaiteraient travailler, qu’elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler, et qu’elles recherchent ou non un emploi« , indique l’Insee.
« C’est une confirmation que tous les efforts que nous mettons en place, tous les efforts développés par les entreprises sont en train de payer« , a expliqué la ministre de l’Economie, qui trouve là un moyen de redorer le blason du gouvernement. L’Insee précise toutefois que ce taux « provisoire » a été calculé sur la base des critères du Bureau international du travail (BIT). Les critères du BIT, un organisme rattaché à l’ONU, permettent d’établir des comparaisons à l’échelle internationale.
Selon le BIT, est chômeur toute personne (de plus de 15 ans) qui remplit les critères suivants:
* « être sans travail », c’est-à-dire ne pas avoir d’activité, même minimale, pendant la semaine de référence ;
* « être disponible pour travailler », c’est-à-dire être en mesure d’accepter toute opportunité d’emploi qui se présente dans les quinze jours, sans qu’une tierce obligation soit une entrave au retour à l’activité ;
* « rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement ».
Pour Frédéric Lefebvre, un des trois porte-parole de l’UMP, il s’agit d’un « résultat qui n’est pas dû au hasard mais au volontarisme de Nicolas Sarkozy qui a su, contre vents et marées, une gauche caricaturale et des syndicats sceptiques, conduire la majorité à réhabiliter le travail dans notre pays« .