Premier centre international pour le private banking de la zone euro, second pour les fonds de placement et huitième place financière modiale, le Luxembourg apparait comme un Etat incontournable des acteurs de la finance, regroupant 155 étabissements de crédit de vingt-six pays. On estime à 2.000 le nombre d’emplois à pourvoir sur l’ensemble des activités, dont la moitié pour les fonds d’investissement, qui emploient près de 9.000 personnes.
Les entreprises du secteur, principalement installées à Luxembourg-Ville, recrutent dès le niveau Bac+2, auquel « la demande est forte pour les comptables qui maîtrisent bien l’anglais et ont la connaissance et l’expérience des normes comptables IFRS », selon Alix Burton, country manager Luxembourg chez Robert Half International (L’Agefi Hebdo). Les candidats pourvus d’au moins trois ans d’expérience seront prioritaires lors des entretiens dans le but d’intégrer des fonds d’investissement. La place financière emploie au total 35.000 personnes, dont 6.000 Français « frontaliers ». Le secteur financier est actuellement à la recherche d’environ 2.500 à 3.000 collaborateurs.
A noter pour les aspirants expatriés, un prix du mètre carré plus élevé qu’en France – environ 4.000 euros – et une TVA à 15% et un impôt sur le revenu plafonné à 38%. La langue officielle est le français, mais la maîtrise d’une seconde langue est perçue comme indispensable par les DRH, qui préconisent pour la majorité d’entre eux la connaissance de notions de luxembourgeois. Au menu du lëtzebuergesch, « Moien » (bonjour) ou « Wann ech gelift » (s’il vous plait) pourront se révéler utiles. Beaucoup de salariés vivent dans les pays frontaliers et font la navette quotidiennement.