Il ne se passe pas un jour sans que le baril de pétrole brut (WTI), côté à New York, ne batte de nouveaux records. Dernier en date ce lundi 10 mars, à 108,10 dollars. « Un équilibre serré entre l’offre et la demande reste, selon nous, la force dominante soutenant les prix, une production décevante des pays hors-Opep, une demande solide dans les pays hors-OCDE, et la politique menée par l’Opep se combinant ensemble pour excercer une pression à la hausse sur les prix« , indiquent à l’agence Reuters les analystes de la banque Barclays Capital. A Londres, les consommateurs européens et sud-africains sont directement menacés avec un baril à 104,35 dollars le baril (plus haut sur la séance), mais les premiers sont relativement protégés de ces niveaux de prix par l’euro fort.
Le vice-président américain Dick Cheney a décidé d’intervenir, alors que les Etats-Unis sont en proie à d’importants riques de récession économique. Il compte, lors de sa visite en Arabie Saoudite, exhorter l’Opep à relever sa production d’or noir. « Je suis certaine que les questions énergétiques seront abordées. Evidemment, nous voulons voir une augmentation de la production« , a expliqué la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino.
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