Lancé il y a un an par Clémence Kayser, le site web savoyard Jobbons met en relation des particuliers dans le cadre d’échanges de services. Interview.
Quel regard portez-vous sur l’aventure Jobbons depuis son lancement?
De l’idée à la production, en passant par les maquettes et les corrections de bug, le chemin a été long jusqu’à la mise en ligne de Jobbons le 16 décembre 2014. Aujourd’hui, la communication et le suivi des utilisateurs sont nos activités principales. Cette année nous avons choisi un nouveau partenaire pour les paiements en ligne, plus sécurisés, et la version mobile du site est disponible.
Comment vous positionnez-vous par rapport aux acteurs existants de l’économie collaborative?
Jobbons est une plateforme de jobbing, qui met en relation des particuliers pour la réalisation de services au quotidien. La concurrence se compose d’un leader, déjà lancé à la conquête du marché européen, et de quelques autres acteurs qui souvent combinent la location de services et la location d’objets.
Comment mettez-vous en relation les particuliers?
Jobbons est un site unilatéral, c’est-à-dire que seuls les besoins peuvent être postés, on ne propose pas ses services. Les personnes souhaitant mettre leurs compétences à profit complètent leur profil et postulent aux annonces de jobs postées. Le dépôt d’annonce est gratuit et non modéré ; cependant, nous pouvons retirer toute annonce non conforme aux conditions générales d’utilisation.
De quelle manière le jobbing peut-il, selon vous, se développer?
Le marché des services à la personne est en plein essor, le jobbing y compris. Le gros avantage que trouvent nos utilisateurs à ce système est la notation post-job, ainsi l’annonceur choisit en tout confiance un « jobbeur » selon son profil et ses évaluations précédentes.
Quel est votre modèle économique et quels sont vos objectifs de développement?
Jobbons se rémunère à la commission, pour chaque job attribué les frais de services s’élèvent à 10%. L’objectif est toujours d’agrandir la communauté afin que tous les besoins postés puissent être effectués. Notre objectif des 5% de croissance du nombre d’inscrits par semaine est tenu.