Le statut de conseiller en investissement participatif (CIP) est étroitement lié à une formation préalable. Il a pour objectif de structurer le secteur du crowdfunding.
Particulièrement attendue par les professionnels du crowdfunding, la réglementation des plateformes de financement participatif est entrée en vigueur le 1er octobre dernier sous la houlette de l’Autorité des marchés financiers. Destinée à encadrer un marché en pleine expansion et à rassurer les investisseurs potentiels, elle constitue aujourd’hui un argument marketing supplémentaire pour les acteurs du secteur, qui peuvent désormais se prévaloir de leur statut de conseillers en investissements participatifs (CIP) pour tenter de convaincre les internautes de participer aux levées de fonds qu’elles organisent pour les porteurs de projets.
Ne devient pas CIP qui veut : de nombreuses plateformes telles que statut-cip.com regorgent de conseils pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans l’aventure. Un arrêté daté du 30 septembre 2014 définit notamment un programme « minimal » de formation dédié aux intermédiaires en investissement participatif. Le rôle et pouvoirs des différentes autorités et instances (L’Orias, l’AMF, l’ACPR…), les crédits, les services de paiement, la relation entre professionnels et particuliers, la prévention du surendettement et la connaissance client y figurent notamment. L’Autorité des marchés financiers dispense ses formations.