PC, écrans, casques : l’essor de l’e-sport induit un besoin grandissant en équipements. En casual gaming, le grand public n’échappe pas non plus à cette vogue.
L’an dernier, la Paris Games Week a réuni plus de 300 000 visiteurs. Un chiffre qui prouve l’engouement des Français pour les jeux vidéo (51% jouent régulièrement, et 75% considèrent le jeu vidéo comme un loisir pour toute la famille). Pourtant, seuls 3% à 5% des titres se vendent sur le marché français, rappelle Pierre Carde. CEO de Game Connection, le marché professionnel organisé depuis 17 ans, il est aux avant-postes avec 80% d’exposants internationaux : « la dynamique de marché est très positive et induit un fort besoin de contenus. Le marché croît environ de 10% à 15%, avec de fortes poussées en Europe et en Asie. Le secteur se consolide, avec des fusions-acquisitions, mais de jeunes studios se lancent régulièrement. »
Le marché français du jeu vidéo a progressé de 18% en 2017, à 4,3 milliards d’euros, selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, organisateur de la Paris Games Week. Un chiffre ventilé à hauteur de 2401 millions d’euros pour l’écosystème console, 1124 millions d’euros pour l’univers PC gaming, et 778 millions d’euros sur le mobile. Des chiffres qui n’ont pas échappé à HP. Il y a deux ans, le géant de l’informatique a lancé sa marque mondiale Omen by HP, tournée vers la performance et l’enthousiasme généré par l’univers du jeu vidéo, porté par l’explosion des tournois (un impressionnant écran de 65 pouces sera commercialisé au premier trimestre 2019).
Des joueurs de tous les jours aux gamers professionnels
Pour se renforcer sur le marché, HP a identifié trois types de consommateurs : mainstream, performance et enthousiasts. Avec sa marque Pavilion, HP vise une large cible d’actifs ou d’étudiants, qui ne sont pas des hard gamers, mais qui aiment jouer. Sur le deuxième segment, les joueurs d’e-sport, en compétition, sont visés. Ils peuvent dépenser plus de 1000 euros pour leur équipement. Les enthousiastes, pour leur part, aspirent à posséder le meilleur matériel possible – ils se rapprochent de Porsche dans l’automobile, par exemple. Leur budget peut être sans limites. « La France est le plus gros marché du jeu vidéo en Europe », rappelle Kristian Sandor, manager produits gaming pour la zone EMEA (photo).
« Omen by HP est rattachée à la communauté du gaming : les joueurs, la plateforme de streaming Twitch, des ambassadeurs… Les cartes graphiques sont notamment adaptées à l’exigence de rapidité. Nos écrans se déploient en 25 et en 27 pouces, avec 1 milliseconde de temps de réponse, et une expérience immersive en 35 pouces », appuient Mathieu Moreau et Justine Series, chefs de produit chez HP.
Des casques toujours plus spécifiques
A l’autre bout de la Paris Games Week, les casques sont aussi à l’honneur : quoi de plus logique de compléter ces équipements avec une installation audio de pointe ? L’américain Turtle Beach, qui s’est relancé grâce au succès de Fortnite, a ainsi lancé sa gamme dédiée PC. « Le succès de Turtle Beach repose sur notre capacité à proposer une large gamme de produits conçus pour tous les types de joueurs, des joueurs professionnels participant à des compétitions esports à ceux qui viennent tout juste de commencer à jouer », expliquait début octobre le PDG de l’entreprise, Juergen Stark.
La marque mise sur le confort, avec certains casques dotés de coussinets à mémoire de forme, voire des compartiments pour caler ses lunettes. Les joueurs plus occasionnels peuvent, eux, s’offrir un casque pour 16,99 euros, avant d’envisager des achats plus conséquents. Les compétitions de jeux en ligne organisées à la Paris Games Week jusqu’à ce mardi 30 octobre peuvent faire naître des vocations, et des envies d’équipement…