La forte croissance britannique pourrait faire les frais des plus fortes inondations enregistrées depuis 250 ans.
Frappée par les inondations les plus graves enregistrées depuis 250 ans, la Grande-Bretagne pourrait voir son économie affectée à court terme. Les transports et l’agriculture constituent deux des secteurs qui en payer le plus lourd tribut. Des services de cars supplémentaires ont été mis en place dans les zones praticables. La société NFU Mutual, qui assure 70 % des agriculteurs et des entreprises rurales, a reçu 8000 demandes d’indemnisation, qu’elle évalue pour l’heure à 73 millions d’euros.
« Ce qui a tendance à arriver avec des catastrophes naturelles est que vous obtenez un choc qui affecte le produit intérieur brut (PIB), et ensuite vous obtenez un rétablissement, que vous récupérez plus tard avec les réparations », a expliqué à ITV le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney. Le PIB a cru de 0,7 % au quatrième trimestre 2013. La BoE table sur une croissance de 3,4 % en 2014. Les inquiétudes portent notamment sur les conséquences pour les entreprises de la vallée de la Tamise, spécialisées dans les technologies de pointe.