Installé sur les Grands boulevards, le Hard Rock Cafe Paris traverse l’été avec une carte réduite, mais table sur ses classiques et les cinquante ans de la marque pour animer le restaurant et sa boutique.
Depuis le 19 mai, le Hard Rock Cafe Paris a repris du service, boulevard Montmartre à Paris. L’établissement emblématique des Grands boulevards a réussi à préserver tous les emplois (150 postes), mais a enregistré, comme de nombreux restaurants, des départs – une dizaine de personnes. A l’heure du déjeuner, la fréquentation est moitié moindre qu’avant la crise; l’équipe travaille par roulements au fil de la journée, mais les clients sont “heureux de revenir”, constate William Vincent, directeur commercial et marketing. “Depuis le 1er juillet, nous avons enregistré une énorme progression des ventes.”
“Les clients reviennent si le restaurant respecte toutes les conditions sanitaires et d’hygiène. Nous avons des process très précis : nous appliquons du virucide sur les tables. Cela rassure nos clients fidèles”, poursuit le manager. La généralisation du télétravail a certes affecté la fréquentation du quartier, mais le Hard Rock Cafe Paris a conquis une nouvelle clientèle qui visite Paris avec moins de touristes. Même s’il y a toujours des clients de dernière minute, les réservations à l’avance sont désormais monnaie courante : “pour certains clients, il s’agit d’un automatisme”. Sur la carte, le mot d’ordre donné à l’équipe en salle est d’accorder davantage de flexibilité aux des clients.
Comme dans la plupart des restaurants parisiens, la carte est réduite, mais certains plats sont revenus comme les populaires BBQ Pulled Pork. “Nous avons une belle carte, beaucoup moins réduite que lors de la première réouverture. Nous travaillons avec des produits frais. Nos clients comprennent très bien nos choix”, ajoute William Vincent, qui souligne que les notes accordées sur les différentes plateformes sont très positives. “Depuis quatre ans et demi, notre stratégie de nous recentrer sur le marché français et local paie, puisque nous avons 95% de clientèle française au restaurant”, se satisfait le directeur marketing et commercial.
Un nouveau claim pour les 50 ans de la marque
Cette année, Hard Rock Cafe a 50 ans. Mi-juin, 175 burgers ont été servis à 0,71 euro, tandis que Rolling Stone Magazine et les labels musicaux ont été mis à contribution. Le merchandising Live Greatness, dédié aux 50 ans de la marque, “permettra de faire l’ADN de la marque dans le 21ème siècle”. La marque Hard Rock s’étant lancée en sponsorisant des clubs de football de quartier, c’est tout naturellement que le groupe s’est tourné vers un joueur pour incarner la marque – Lionel Messi en est désormais l’ambassadeur pour cinq ans. Une nouvelle gamme de produits dérivés a été créée.
A Paris, pour l’été, les cocktails sont toujours de mise : le Hurricane et le Spritz au Lillet (blanc et rouge) plaisent. “Nous sommes partis à contre-pied d’Aperol, que nous avons toujours au bar. C’est un très bel alcool français, que l’on connaît très mal”. En sans-alcool, le Strawberry basil lemonade remporte un vif succès. De quoi passer l’été dans la capitale…
Un happy hour doté d’une nouvelle offre food
Depuis la mi-juillet, le Hard Rock Cafe est passé à la deuxième phase de la relance de son happy hour avec des horaires étendus (de 16 heures à 20 heures, contre 19 heures dans les autres restaurants du groupe) et des sides. “L’offre de snacking booste les ventes. Cela plaît beaucoup aux clients, et valorise cette tranche”, explique William Vincent, directeur marketing et commercial. Disponibles au prix de 8 euros, six plats sont disponibles.
Les tacos (servis sur des tortillas de blé) côtoient de généreux bâtonnets panés, les crispy spring rolls (spring rolls avec haricots noirs, maïs rôtis, fromage Monterey Jack, poivrons rouges, jalapeños avec une sauce guacamole ranch), très réussis. Cheeseburger, BBQ Pineapple, et poulet (southwest chicken) sont également proposés, aux côtés des frites (Buffalo-style fries). Tous ces plats peuvent être partagés et constituent une bonne introduction au repas. Un mois de travail a été consacré, dans le groupe, à la reprise de l’happy hour afin d’harmoniser les attentes des consommateurs en Europe. “Cette nouvelle offre food n’affecte pas le fonctionnement de la cuisine”, précise William Vincent.
8 cocktails
Blueberry cosmo cocktail
L’offre de cocktails se concentre sur huit recettes, à commencer par le Blueberry cosmo cocktail (vodka, sirop de blueberry, sirop de fleur de sureau, lime et top à l’eau pétillante), très gourmand. Margharita, dark & stormy, spritz, mojito (incontournable) et gin ou vodka fizz cohabitent, en plus d’un surprenant frozen strawberry daiquiri, rafraîchissant. Vin, alcools et bière sont également proposés.
Toujours dans le cadre de l’happy hour, des nouveautés devraient être lancées à la rentrée.
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