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Avec Grand Yozakura, Glenfiddich rejoue la carte de l’exception

2 min de lecture
Maxime Caderon - Brand ambassador Glenfiddich

C’est un pont entre l’Ecosse et le Japon qu’a cherché à établir l’équipe de la distillerie Glenfiddich à travers Grand Yozakura, un nouveau whisky passé en fûts ex-awamori. 12 000 exemplaires sont disponibles dans le monde.

Pour le lancement français de son nouveau whisky, Glenfiddich a vu les choses en grand – le hall 5 du parc des expositions de Paris. Grand, comme sa gamme Grand Series, destinée à accueillir des liquides “d’exception” (Grand Reserva 21 ans lancé en 2002, Grand cru 23 ans en 2019, et Grande couronne 26 ans en 2021). Créée en Ecosse en 1887, la distillerie enrichit donc son offre de Grand Yozakura (45,1%), un single malt vieilli durant 29 ans en fûts de chêne américains et européens, avant un finish de six mois en fûts ayant auparavant contenu de l’awamori, le plus ancien spiritueux distillé au Japon (distillation de riz long de Thaïlande, eau, levure, champignon).

“Le terme ‘yozakura’ fait référence à la période nocturne où l’on se place sous un cerisier, un verre à la main, narre Lauriane Curci, responsable marketing Glenfiddich chez William Grant & Sons France. La marque est audacieuse et innove régulièrement. Avec Grand Yozakura, elle établit un lien entre l’Ecosse et le Japon. Cette édition limitée contribue également à repositionner la marque sur un segment haut-de-gamme.” Disponible chez les cavistes (à l’instar de The Whisky Lodge) au prix de vente conseillé de 1850 euros et dans certains hôtels, la nouveauté n’a été produite qu’à 12 000 exemplaires uniques, dont 320 réservés pour la France.

Noisettes, pommes et chêne grillé

25 fûts d’awamori ont été utilisés pour produire Grand Yozakura. Fraîchement nommé brand ambassador France de Glenfiddich, Maxime Caderon (photo), sommelier de formation et précédemment responsable caviste, orchestre son premier lancement. Au nez, on retrouve des notes de “fruits secs torréfiés, de fruits à chair blanche assez mûrs, mais aussi des notes herbacées et boisées”. En bouche, place “à la noisette, au pralin, aux pommes, au chêne grillé, à la vanille et au caramel”. La finale est “ample et puissante”.

Un whisky légèrement en-deçà de la moyenne des taux d’alcool des autres créations de Glenfiddich (43% environ), qui se laisse déguster avec gourmandise, en ouvrant la dégustation sur la noisette donc, ainsi que sur d’intenses notes de pomme et de caramel qui permettront de séduire un public de connaisseurs, mais aussi au-delà. Même si le prix de la bouteille risque d’en rebuter plus d’un. Comble du raffinement, le bouchon en bois est ponctué d’un poème haïku. Le scintillement des fleurs est représenté de manière stylisée, via un jeu d’écritures et un élégant coffret bleu nuit richement illustré.

Que les amateurs de la marque se rassurent : Glenfiddich reste disponible en grande distribution, avec le 12 ans (testé et approuvé), le 14 ans Bourbon barrel et l’IPA. D’autres références sont à retrouver chez les cavistes et dans le circuit cafés-hôtels-restaurants.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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