Grand Marnier compte être en “top of mind” des liqueurs auprès des barmans. Campari poursuit son travail de repositionnement de la marque, engagé il y a deux ans.
En deux ans, Grand Marnier a changé d’image. Rachetée en 2016 par Campari, la liqueur a progressivement été repositionnée, depuis 2018, sur le terrain de la mixologie. De quoi redonner du sang neuf à cette icône du patrimoine français créée en 1880, désormais retravaillée dans les bars à cocktails, comme l’ont illustré les barmans de la Candelaria, un bar parisien, à l’occasion de soirées spéciales organisées en septembre.
“Nous avons ramené Grand Marnier sur le terrain de la cocktailisation, sa mission d’origine. Les barmans sont à la recherche de produits dotés d’une riche puissance aromatique et organoleptique. Il faut une base alcoolique solide pour réaliser un cocktail; Grand Marnier s’appuie sur l’apport du cognac. Il y a deux ans, Grand Marnier était surtout connue pour son usage dans les crêpes; aujourd’hui, nous sommes en backbars. Nous devons être dans le top of mind des barmans, qui ne connaissent pas forcément la versatilité de nos produits. Notre force de vente réalise un important travail de prescription”, explique Stéphane Cronier, directeur marketing spiritueux chez Campari France Distribution (ex-RFD), le distributeur français de la marque.
Gagner des parts de marché dans les bars français
Pour parvenir à cet objectif, place à une série de cocktails classiques (le Grand Sidecar avec 50 ml de Grand Marnier Cordon Rouge, 20ml de cognac et 20ml de jus de citron frais), la Grande Margharita – une recette également appréciée par l’éternel rival Cointreau (30 ml de Cordon Rouge, 30ml de tequila, 20 ml de jus de citron frais, rondelle de citron en garnish), à un tonic (50ml de Cordon Rouge, tonic), au Grand Old fashioned (30 ml de Cordon Rouge, 30 ml de bourbon, 3 gouttes d’Angostura, zeste d’orange en garnish) ou au Grand Mai Tai.
Ces dernières années, la gamme de Grand Marnier a progressivement été recentrée autour de quatre références. Il reste encore du travail à faire, assure Campari : être davantage présent dans les bars et établissements de nuit d’une part, et gagner des parts de marché en France. Aussi surprenant soit-il, le pays ne représente que 5% des ventes. Les Etats-Unis et le Canada pèsent à hauteur de 60%. De nombreuses activations sont prévues pour davantage pousser la célèbre liqueur dans ses terres d’origine.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.