Après un long parcours dans les spiritueux, Guillaume Botté lance Free Spirits Distribution, avec cinq producteurs en portefeuille.
Effervescence dans la distribution de boissons. Depuis octobre dernier, Free Spirits Distribution accompagne cinq producteurs de spiritueux (la distillerie Bows, dans le Tarn-et-Garonne, Bercloux, en Charente-Maritime, la distillerie du Vercors, dans la Drôme, le domaine Dominique Auroy et le rhum Mana’o en Polynésie française). Côté produits, un critère : la « picolabilité ». « On peut par exemple procéder à une réduction lente (Bows travaille comme cela, d’un à six mois). La mise en bouteille s’effectue par gravité, sans outil de filtration. Cela permet de conserver tous les corps gras sous forme soluble », explique Guillaume Botté.
Ingénieur en chimie et techniques analytiques, il a travaillé entre 2002 et 2013 à La Maison du Whisky, où il s’est notamment occupé des cavistes indépendants, puis de la grande distribution. Il a ensuite vendu du vin comme agent commercial. Face à la demande récurrente de ses clients en spiritueux : il a progressivement élargi son offre. « L’idée est de développer un portefeuille complet, avec quatre nouveaux produits d’ici à septembre, tout en restant à taille humaine », poursuit-il, se remémorant les 2500 références qu’il a pu avoir en catalogue lors d’une précédente expérience professionnelle.
La logistique externalisée
Free Spirits Distribution a fait le choix d’externaliser la logistique, afin de se concentrer sur le sourcing, le marketing, la communication et la vente. « Le distributeur est un maillon essentiel entre un producteur et un revendeur. Un producteur doit consacrer son temps à produire. Un distributeur prend sous son aile pour pouvoir développer sur un marché national les produits de chaque distributeur qu’il commercialise, et apporter de la communication, du marketing et de la vente, illustre Guillaume Botté, qui travaille avec une vingtaine d’agents commerciaux en régions.
Le développement du réseau de cavistes indépendants figure parmi les priorités de la start-up, avant d’étendre l’offre dans les enseignes et la restauration.