Business & Marchés recense trois temps forts de l’actualité économique internationale à venir.
2011 : année de crise, 2012 : année de crise ? Les multiples éléments recensés par Business & Marchés ne sont pas de nature à inverser la tendance.
Croissance : à la recherche d’une lueur d’espoir
Le taux de chômage de la zone euro a suivi une croissance quasi-continue depuis janvier 2009, pour s’établir désormais à 10,3%. Le taux de croissance fait pour sa part l’objet de vifs débats entre économistes, avec une variation du PIB comprise entre -0,8% et 1,1%.
Le verdict de Moody’s et de Standard and Poor’s sur les multiples mises sous surveillance qu’elles ont déclenché fin 2011 devrait fortement contribuer à impacter la confiance des marchés quant aux Etats concernés, tandis que les plans de rigueur notamment déclenchés en France et en Italie s’enclencheront véritablement. 2012 « pourrait n’être que le début d’un long chemin vers une lente récupération », selon Deutsche Bank.
Yuan : la Chine entre protectionnisme et diplomatie
Pour le patron de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, « la politique de change chinoise pénalise le processus de reprise ». En train de s’imposer comme une des premières devises mondiales, le yuan suscite l’ire des Etats-Unis quant à son alignement par rapport aux autres monnaies et sa « sous-évaluation » chronique.
L’avantage compétitif tiré par la Chine s’élèverait à 30% par rapport aux produits américains. Soucieux de préserver un fort taux de croissance, Pékin devra concilier ses vues avec celle des autres chefs d’Etat, mais également du Fonds monétaire international. Christine Lagarde n’a ainsi pas hésité à monter au front, appelant la Chine à se doter d’une monnaie « forte ».
Pétrole : moins probable sera la chute
Les prix record des carburants en 2011 ont fait comprendre aux consommateurs que le temps de l’essence bon marché est révolu. Les tensions en Libye ont contribué à la flambée des cours du pétrole, une situation qui a notamment permis à l’Arabie saoudite d’accroître son budget pour conserver son régime, explique au Figaro Benjamin Louvet, gérant chez Prim’Finance, qui ajoute que « le risque d’effondrement est très faible car les pays du Moyen-Orient ont un intérêt vital à maintenir des prix élevés ».
L’Opep a adapté, « printemps arabes » obligent, ses quotas de production, tandis que la Chine lorgne sur le secteur en concluant avec l’Afghanistan un accord d’exploitation de réserves pétrolières.
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