Legalstart et Infogreffe créent un point d’accès digital unique pour faciliter les démarches des entrepreneurs face à la crise liée au coronavirus. Principal sujet d’inquiétudes, la trésorerie.
Depuis les annonces successives de la fermeture des établissements d’enseignement (jeudi 12 mars), des lieux et commerces jugés « non essentiels » (samedi 14 mars) et du confinement (lundi 16 mars), dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, l’activité économique cale. Jeudi 26 mars, l’Insee estimait que l’activité économique française était, pour l’heure, à environ 65% de la normale. En mars, le climat des affaires a perdu 10 points, à 95, soit la plus forte baisse mensuelle de l’indicateur depuis le début de la série en 1980.
Pour accompagner les entreprises, Infogreffe (registre du commerce et des sociétés) et la start-up Legalstart (qui permet un accompagnement digital sur les démarches administratives) combinent leurs efforts sous forme d’une « porte d’entrée » unique. Ben Khenkine, directeur marketing de Legalstart, nous en dit plus.
Quelles sont les principales préoccupations exprimées par les entreprises durant la période actuelle ?
La question qui revient le plus souvent chez nos clients : comment tenir la crise avec leur trésorerie actuelle ? Malgré toutes les aides prévues par l’Etat, il y a une réelle inquiétude parce que certaines ont déjà été impactées par les « gilets jaunes » et les grèves.
Comment accompagnez-vous vos clients ?
Notre volonté est d’accompagner les entrepreneurs dans toute la vie de leur entreprise. Pendant le confinement, nous étendons notre proposition de service en mettant à disposition du contenu gratuit, l’accompagnement de juristes spécialisés et des événements type webinaire, organisés en partenariat avec des avocats pour répondre à toutes les questions que se posent les dirigeants d’entreprise – et elles sont nombreuses.
Quels sont les atouts, pour les entreprises, du partenariat entre Legalstart et Infogreffe ?
Avant même le confinement, Legalstart a été pensé pour rendre le droit accessible à tous en supprimant les barrières liées aux lourdeurs juridiques et administratives. Ce partenariat s’inscrit dans cette volonté en permettant aux entreprises de pallier l’absence de services essentiels comme les experts comptables. Nous leur permettons de rester à jour dans leurs formalités obligatoires comme l’approbation des comptes ou le recouvrement.
Comment comptez-vous aiguiller les entreprises par la suite ?
Nous voulons que tous les chefs d’entreprise puissent avoir accès à un accompagnement juridique de qualité, quels que soient leur niveau d’expertise et leur budget. Par la suite, nous allons donc continuer à les accompagner dans leurs problématiques administratives, notamment liées à l’après-coronavirus.