Le whiskey Jameson Black Barrel met à l’honneur le cocktail Blue Blazer, un classique servi chaud, dont la complexité de la réalisation n’a pas facilité son développement. Exemples de cocktails au Lipstick, un bar parisien.
Assemblage de whiskies d’alambic à feu nu et de whiskies de grain distillés trois fois et vieillis en fûts de bourbon et de xérès, Black Barrel (40%) est l’une des déclinaisons du whiskey irlandais Jameson. Il se décline en cocktails, dont le Blue Blazer, “l’un des drinks les plus connus de la mixologie”, souligne Samuel Wassermann, propriétaire du bar à cocktails Lipstick à Paris, et régulièrement missionné pour des événements par Pernod Ricard – dont Jameson est dans le giron depuis 1988. Il apprécie tellement ce cocktail créé en 1862 par Jerry Thomas (1830-1885), un barman américain aux origines de la mixologie, qu’il se l’ait fait tatouer.
Le cocktail semble être d’une simplicité déconcertante : spiritueux, eau chaude et sucre, avec éventuellement un zeste. Sur le papier seulement. “Nous souhaitons remettre au goût du jour le Blue Blazer, dont la thématique du feu rejoint celle des fûts charbonnés deux fois de Black Barrel, mais il convient d’en maîtriser la technique, ce qui fait qu’il peut être complexe à réaliser”, dispose Lucas Chopin, le brand ambassador France de Jameson. “Le cocktail a été imaginé par période de grand froid, pour réchauffer ceux qui le dégustaient”, poursuit Samuel Wassermann, chalumeau et timbale d’eau chaude en main.
Des idées de déclinaisons du Blue Blazer
Version Black Barrel du Blue Blazer, le cocktail Black Blazer, disponible le temps d’une opération organisée dans plusieurs bars parisiens par Pernod Ricard, se compose de whiskey, de sucre, d’eau chaude et de bitter Angostura. Le drink est très doux au nez, et permet d’exprimer franchement les arômes du whisky. “Le double bousinage met en valeur les saveurs du chêne”, rappelle Aurélien Mouret, brand manager Jameson.
Des déclinaisons réalisées au Lipstick permettent d’en avoir un autre aperçu, à l’instar du Flaming Frochot, du nom de la rue du 9ème arrondissement où se situe le bar, qui fête ses dix ans : Jameson Black Barrel, liqueur de noix, bitter cacao, thé noir. “La noix est un arôme que l’on retrouve dans le whisky, par le transfert boisé, donc l’idée est de sublimer le spiritueux. La chaleur va faire remonter les saveurs du whisky”, explique Samuel Wassermann. Au nez, le cocktail est beaucoup plus doux. On note également une belle résurgence du bitter cacao dans ce drink soyeux. Des notes oléagineuses sont à retrouver en fin de bouche.
Autre version du Blue Blazer, Coco lips (whisky, soda à la coco, bitter aromatique), un long drink très accessible, allongé en bouche. Jameson Black Barrel est disponible chez les cavistes et en CHR.
Lipstick – 5 rue Frochot, 75009 Paris
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