Du 10 juin au 30 septembre, le parc Walt Disney Studios, à Disneyland Paris, propose L’été des super-héros Marvel, un ensemble de trois spectacles. Aurélien Berda, metteur en scène, nous présente les coulisses de cette saison.
Quels points forts de l’univers Marvel avez-vous souhaité intégrer à L’été des super-héros?
Nous avons souhaité incorporer dans les spectacles («Marvel : l’alliance des super-héros», «Danse avec les gardiens de la galaxie» et «Stark Expo présente : une énergie pour demain») ce qui fait le cœur des histoires Marvel. Dans un premier temps, le fait que la plupart des super héros sont des gens ordinaires qui deviennent des super héros, soit par leur courage, soit par leur volonté, leurs valeurs ou des modifications génétiques. La seconde chose est l’humour omniprésent dans les films et les comics Marvel qui rend aussi les spectacles accessibles à toute la famille. La dernière chose que nous avons incorporé est une constante chez les fans : l’opposition des super héros. Qui de Captain America ou d’Iron Man est le plus fort, ou encore qui a le plus de pouvoir : Thor ou Doctor Strange ?
Comment avez-vous utilisé les nouvelles possibilités techniques offertes par la salle Studio Theater, rénovée à cette occasion?
Nous avons pu utiliser les projections à 180 degrés pour créer un environnement immersif et pouvoir changer de décors en une fraction de seconde. Les drones nous ont aussi permis beaucoup de possibilités et de magie. Le théâtre est devenu très «flexible» dans la mesure où il va nous permettre de créer tous genres de spectacles.
De quelle manière avez-vous veillé à rendre les shows les plus lisibles possibles pour les visiteurs qui connaissent peu, ou prou, l’univers Marvel?
Travailler dans un parc à thème est toujours un challenge particulier. Déjà au niveau des langues parlées dans le parc par nos visiteurs qui viennent des quatre coins de l’Europe, mais également au niveau des attachements aux personnages et aux différences de culture de ces nombreuses populations. Concernant l’univers Marvel, nous avons voulu rendre les spectacles accessibles à tous (très visuels pour éviter les problèmes de langues), mais également aux non-aficionados de cet univers. Avec des histoires compréhensibles, un fil conducteur simple et sans rentrer dans trop de détails. Cependant, nous n’avons pas oublié les fans de ces œuvres et avons fait plusieurs clins d’œil particuliers dans les spectacles.
« Les spectacles sont joués près de 600 fois »
Comment vous êtes-vous appuyés sur l’expérience du département Spectacles pour la mise en œuvre des shows?
Créer un spectacle à Disneyland Paris n’est pas forcément chose aisée dans la mesure où, sur une saison de quatre mois, les spectacles se jouent environ 600 fois – ce qui représente environ deux ans d’exploitation dans un théâtre classique. Nous devons donc faire face à un besoin de pérennité des spectacles, de la maintenance performante, des accessoires solides ou encore des costumes fiables. Notre logistique doit être infaillible pour permettre d’assurer un maximum de spectacles pour nos visiteurs. Nous avons ici un savoir-faire spécifique et vingt-cinq ans d’expérience qui nous permettent de s’appuyer sur des acquis précieux. Néanmoins, nos spectacles restent vivants et nous devons être en mesure de réagir rapidement.
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