Caraïbos lance des solutions cocktails autour de l’univers Tiki. Deux recettes élaborées avec les bartenders du Dirty Dick, un bar parisien référent.
Permettre aux professionnels de la restauration d’accéder à des éléments phares de la culture Tiki, telle est l’ambition portée par les deux nouvelles références de Caraïbos, le Mai-Tai et le Zombie. Ce style de cocktails, qui a émergé dans les années 1940 aux Etats-Unis à l’aide de nombreux bartenders initialement inspirés par la culture polynésienne, fait le bonheur des clients du Dirty Dick, un bar spécialisé dans le rhum ouvert il y a six ans et demi dans le quartier de Pigalle, à Paris (9ème arrondissement). C’est donc tout naturellement que la marque de jus de fruits créée en 1976, distribuée par Bardinet La Martiniquaise hors-domicile (BLMHD) s’est rapprochée de son équipe pour concevoir une gamme de prêts-à-mixer.
« Ces produits sont adaptés aux bartenders moins expérimentés, ou qui seraient débordés. Nous sommes heureux de démocratiser la culture Tiki, en ayant travaillé avec le Dirty Dick pour proposer quelque chose d’authentique. C’est la première fois que nous lançons un jus de fruits aux épices », indique Jean-Louis Denis, responsable commercial. « Il nous faut entre huit et neuf heures pour réaliser la préparation des ingrédients et la mise en place du bar. Nous travaillons davantage lorsque nous sommes fermés que pendant les horaires d’ouverture », abonde Scotty Schuder, l’emblématique propriétaire du Dirty Dick.
Une co-création
Le Mai-Tai revisité par Caraïbos associe… du sirop d’ananas, du sirop d’agave, du citron vert, et de l’amande, des ingrédients inédits pour ce cocktail. Epices, fruit de la passion et pamplemousse agrémentent le Zombie. Deux références destinées à être mixées avec du rhum – les références de Saint James sont mises en avant par le distributeur, ou pouvant être travaillées sans alcool. La création des deux recettes, mises sur le marché en juin, a été supervisée par Scotty Schuder et par Guillaume Leblanc, bartender spécialiste de la culture Tiki, qui a officié plusieurs années derrière le comptoir.
Quatre sessions de travail ont été nécessaires avec l’équipe de recherche et développement, le projet ayant été lancé il y a un an. « Nous avons été intéressés par le projet consistant à développer la connaissance des cocktails Tiki. Nous sommes passés derrière les paillasses avec les chimistes de La Martiniquaise. Les Parisiens savent désormais que l’on peut s’évader facilement en découvrant l’univers du Dirty Dick, et nous sommes heureux que cette expertise soit reconnue », ajoute Scotty Schuder. Le thème Tiki a été mis en avant lors de la dernière édition du concours Bartenders Society, et fera l’objet d’activations chez les grossistes.
Cette gamme est en effet réservée pour l’heure aux professionnels. Caraïbos réalise deux tiers de ses ventes en B2B. « La texture de nos produits est pensée pour les usages en cocktail. Nous disposons de la plus large gamme du marché. Les références Tiki pourront toucher le grand public à travers leur visibilité dans les bars et la restauration. La demande doit être suffisamment forte pour envisager un élargissement de la distribution », explique Hélène Bocquet, chef de produit Caraïbos. D’élégants mugs, réalisés par l’artiste céramiste Baï, accompagnent ce lancement.
Photo: Parisian Walkways