Problématiques.fr lance un recueil des opportunités incitant à l’embauche. Gestion, enseignement, internet: et si 2010 pouvait être l’année de la reprise ?
A l’heure où le chômage poursuit sa progression – de manière plus modérée, en novembre, toutefois -, de nombreuses initiatives permettent, localement, d’enrayer l’hémorragie. Parallèlement à ces actions, le recrutement évolue, avec l’utilisation croissante des nouvelles technologies. Des secteurs d’activité tiennent aussi tête à la crise. Autant de raisons qui permettent aujourd’hui de proposer cinq raisons de recruter malgré la crise… Une liste à développer avec vos témoignages.
1. Un enseignement plus performant pour les jeunes diplômés
Le dernier classement de Shanghai a permis à une poignée d’établissements français de progresser au sein de cette liste de référence. L’université Pierre-et-Marie-Curie (Paris 6), Paris-Sud-Orsay (Paris 11), spécialisés dans l’enseignement des sciences et des mathématiques, et l’Ecole normale supérieure de Paris, les trois seuls établissements universitaires français du classement, gagnent en visibilité.
Les écoles de commerce font également leur révolution. Le CERAM Business School et le Groupe ESC Lille ont fusionné l’été dernier, donnant naissance à Skema, premier établissement français en nombre d’étudiants. A Nantes, Audencia a démarré l’année scolaire avec de nouvelles valeurs, consignées dans une charte totalement refondue et mise en ligne. Objectif: accroître la visibilité de l’établissement et proposer une identité singulière au sein d’un environnement mondialisé.
2. Des besoins spécifiques pour gérer la crise
Expérimentés, dotés d’une solide connaissance de leur secteur d’activité et maitrisant les règles de gestion, les managers de transition sont dotés du profil « idéal » en temps de crise. La gestion de l’entreprise est confiée à un expert externe afin de piloter une phase de changement. Mener un projet stratégique, rentabiliser l’outil de production, gérer une forte croissance (ou l’inverse): les occasions sont nombreuses. La fonction enregistre une croissance de 20% par an . L‘activité des professionnels du capital-retournement a également progressé avec la crise.
3. De nouveaux leviers de recrutement
Difficile, pour tout bon recruteur, de passer à côté des réseaux sociaux. Viadeo ou Linkedin se sont imposés chez les professionnels de l’emploi et des ressources humaines, et parmi les candidats potentiels. En poste ou en recherche d’emploi, il est désormais aisé de se faire coopter par le biais de ces sites internet spécialisés. Ils complètent les classiques job boards (sites de diffusion d’offres d’emploi). Les firmes soignent également leur image employeur par le biais des outils Web 2.0 ou de rencontres au sein d’établissements d’enseignement.
4. Le développement de la rupture conventionnelle
La relation employeur-salarié remise à plat ? Pas totalement, mais presque. Introduite par l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2008, la possibilité de recourir à une rupture du contrat de travail à l’amiable semble avoir conquis les directions des ressources humaines. Le licenciement s’avère particulièrement long mais plus avantageux pour le salarié, tandis que la démission n’ouvre pas droit aux indemnités: à mi-chemin entre ces deux options, la rupture conventionnelle du contrat de travail a redéfini les contours de la fin de contrat.
5. Des secteurs en pleine expansion
600.000 emplois crées en France d’ici à 2020: le secteur de l’environnement, et plus particulièrement des énergies renouvelables, tire son épingle du jeu. Stimulé par le Grenelle, il est amené à se développer dans les années à venir, englobant tous les niveaux de diplôme, de l’installation à la conception. A noter cependant que la pénurie de professionnels pourrait pénaliser la création de 500.000 emplois liés à l’environnement d’ici à 2020. L’offre de formation s’installe lentement, notamment par le biais de l’alternance.
Les embauches de cadres à la hausse
Les dernières prévisions de l’Apec tablent sur 82.000 à 101.000 embauches de cadres sur la période fin 2009-début 2010. Le nombre d’offres confiées à l’Agence nationale pour l’emploi des cadres a progressé de 8% entre novembre 2008 et novembre 2009, une hausse timide mais néanmoins encourageante en regard des statistiques particulièrement mauvaises accumulées ces derniers mois. Les secteurs de la santé, du social et de la culture constituent les principaux pourvoyeurs d’emplois, en continuant à émettre des offres. A contrario, le repli continue dans l’informatique et la R&D.