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Cet été, Hippopotamus met en avant sa sélection de viandes françaises et ses spécificités

3 min de lecture

Cuisson à la braise, sélection de viandes françaises : le menu estival « Vive le France » d’Hippopotamus vise à valoriser les spécificités de la célèbre enseigne de restaurants.

« Vive le France », clame Hippopotamus. Jusqu’au 15 août, l’enseigne, repositionnée en « steakhouse à la française » il y a six ans après le rachat du groupe Flo par le groupe Bertrand (Bertrand Franchise aujourd’hui), propose un menu estival avec, en figure de proue, le chef étoilé Michel Sarran. Au menu, de l’araignée de bœuf ou bien un pavé de rumsteak et un carpaccio de bœuf de race montbéliarde. Six mois de travail ont été nécessaires pour les approvisionnements en morceaux « que l’on ne trouve quasiment pas dans les restaurants ».

« Nous avons voulu nous inscrire dans l’actualité sportive en France, en mettant en avant notre supériorité française autour de la gastronomie et de la viande. C’était un moment parfait pour valoriser notre positionnement plus premium, avec de la viande française. Il y a une carte dédiée, avec une offre de viandes plus rare, en complémentarité de notre carte classique », expose Elodie Douville, la responsable marketing d’Hippopotamus, 105 restaurants au compteur dont 70% de franchisés. Sur Instagram, un jeu, le « Steakhatlon », sur Instagram, sous forme de « défis viandards », complète l’opération.

Place à la viande

Côte de bœuf de race montbéliarde - Hippopotamus

Côte de bœuf de race montbéliarde

Persillé d’entrecôte - Hippopotamus

Persillé d’entrecôte

Rendez-vous est donc pris un dimanche au restaurant de Val d’Europe (Seine-et-Marne), l’un des établissements les plus fréquentés de l’enseigne. On se laisse tenter par une côte de bœuf de race montbéliarde (400g, 36,90€) et par un persillé d’entrecôte (29,90€). A la dégustation du persillé d’entrecôte, une pièce aux fibres longues, on se plait à redécouvrir un morceau tendre et facile à découper.

Les amateurs de viande, qui n’ont pas peur de se mesurer à l’exercice, se tourneront pour leur part vers la côte de bœuf, ou en version intermédiaire vers le cœur d’entrecôte (photo de couverture), une pièce taillée « façon filet de bœuf », cuite à la braise (26,90€). La cuisson à la braise a été introduite fin 2017. « Le choix de la cuisson à la braise était un choix très audacieux pour une chaîne de restaurants, nécessitant de forts investissements », rappelle Elodie Douville.

Petit carpaccio de bœuf - Hippopotamus

Petit carpaccio de bœuf

Coupes Abricot-nougat et macaron - Hippopotamus

Coupes Abricot-nougat et macaron

En entrée, le petit carpaccio de bœuf fait office d’introduction efficace. Il est bien servi, tout comme les croustillants de chèvre chaud, plus classiques. Les gourmands se tourneront plutôt vers les desserts : coupe abricot nougat (crème glacée nougat, abricots rôtis, sauce pistace, crème fouettée, éclats de pistache) et coupe Macaron (crème glacée yaourt, sorbet framboise, macaron, purée de fruits rouges, crème fouettée, éclats de pistache), chacune au prix de 8,90 euros. « Les consommateurs sortent un peu moins, mais se font plaisir quand ils sortent. Les desserts restent en progression dans notre offre. Le croissant roll est dans la tendance, tout comme les fruits rôtis à la braise », constate la directrice marketing.

De nombreux ajustements depuis le printemps

Le menu « Vive le France » poursuit une reconquête des clients menée par Hippopotamus depuis 2017, avec la transformation de 80% du réseau. « Il fallait redonner de la modernité, et des lieux de vie plus chaleureux. Il y a une hausse de la fréquentation à deux chiffres dans les restaurants rénovés, surtout le week-end et le soir, et un rajeunissement de la clientèle, avec aussi davantage de clientèle familiale. Le midi, le télétravail a pris sa place, donc les mouvements se sont stabilisés », explique Elodie Douville.

Dans un contexte tendu sur le pouvoir d’achat, sur la carte printemps-été, le prix de l’entrecôte, le best-seller, a baissé, à 22,90 euros, contre 24,90 euros auparavant. En termes d’innovation produits, un smash burger (trois steaks smashés, cheddar, œuf plein air sur le plat, bacon grillé, sauce ketchup et yellow mustard, bun brioché) est arrivé, tout comme de nouveaux burgers de saison. Les burgers permettent de recruter de plus jeunes consommateurs, et de proposer un plat complet à moins de 20 euros.

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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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