Le gin est à l’honneur au Bluebird, un nouveau bar à cocktails du 11ème arrondissement de Paris lancé par l’équipe de Liquid Corp, très active dans le secteur.
Très attendu dans la profession depuis plusieurs mois, le Bluebird a ouvert ses portes, jeudi 6 octobre, dans le 11ème arrondissement de Paris, rue Saint-Jacques. Ce nouveau bar à cocktails, qui dédie une partie de sa carte au gin – à l’instar du Tiger, dans le 6ème arrondissement – souhaite compléter l’offre du quartier en s’appuyant sur l’expertise de Liquid Corp. Créée en 2007, l’entreprise, qui compte désormais huit établissements, a développé une expertise sur un marché du cocktail en plein essor.
«Nous sommes trois associés. Nous avions l’envie commune de monter un bar, l’Orange Mécanique (11ème arrondissement). On a enchainé avec un deuxième bar, l’UFO, puis avec le Rock n’ Roll Circus à Pigalle. Ensuite, nous avons lancé le Kremlin, suivi du Dirty Dick. Nous avons ensuite crée le Moonshiner, un concept de speakeasy caché derrière une pizzeria qui nous appartient. La pizza, c’était un rêve de gosse : nous avons lancé Louie Louie, une pizzeria-restaurant qui casse les codes avec une vraie carte de vins et de cocktails», explique l’un des trois cofondateurs et associés de Liquid Corp, Alexis.
Des bars à thème résolument qualitatifs
L’équipe a mis un an pour lancer le Bluebird en association avec trois anciens barmans du Moonshiner, Pasa Omerasevic, Danilo Grenci et Pedro Martinez. Une trentaine de gins sont proposés. «Nous avions l’idée d’un bar à gin, pour poursuivre sur l’idée de nos bars thématiques − la vodka au Kremlin, le whisky au Moonshiner et le rhum au Dirty Dick, même si les cartes restent ouvertes à d’autres produits. L’idée était aussi de créer une ambiance de maison californienne un peu chic de la fin des années 1950», indique Alexis. Parmi les curiosités du lieu, un fumoir est astucieusement caché derrière un aquarium.
L’ouverture du Bluebird intervient dans un contexte d’engouement généralisé pour le cocktail. «Il y a une forte dynamique sur le marché du cocktail. Le niveau se relève partout. Il va y avoir des «perdants», mais tant que l’on fait de la qualité, avec l’amour du produit, ça ne peut que marcher. Nous misons également sur le recrutement. Un barman, ce n’est pas juste quelqu’un qui sait faire un cocktail; il y a toute une dimension liée à l’accueil et au service, très importants», estime Alexis.
La multiplication des ouvertures de bars à cocktails ne représente pas un obstacle pour l’équipe de Liquid Corp. «Il y a encore de la marge à Paris : regardez ce qui se passe à Londres!»
Photo: Pierre Lucet-Penato
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