Ouvert en pleine exploitation depuis six mois, le Berliner Wunderbar de Châtelet, à Paris, peut accueillir deux DJ simultanément, dispose d’un club et n’oublie pas les fondamentaux de l’enseigne.
Il s’agit sans doute de l’établissement le plus ambitieux de Berliner Wunderbar – et celui qui a déjà connu le plus de péripéties depuis son ouverture. Lancé en mode “vente à emporter” au printemps 2021 puis en terrasse afin de pouvoir enfin accueillir ses clients, au terme de travaux retardés par la crise sanitaire, le bar de Châtelet, rue des Lombards (4ème arrondissement de Paris) fait enfin profiter ses clients de sa terrasse (une première pour l’enseigne), de son élégante salle principale et, autre spécificité, de son “MiniKlub”, un sous-sol convertible en petite discothèque. Deux DJ peuvent ainsi être accueillis simultanément (du jeudi au samedi), permettant de renforcer l’ancrage musical de Berliner – les playlists sont régulièrement remises à jour, et des soirées clubbing organisées à Paris.
“Nous avons la même clientèle qu’à Bastille (ouvert en 2015, ndlr) et qu’à Pigalle (ouvert en 2017), mais avec plus de place et plus de choses à gérer”, indique Kévin, manager. Au sous-sol, le MiniKlub, privatisable, peut accueillir 50 personnes debout. Il est doté d’un bar indépendant, avec une carte légèrement réduite (1 bec pression, des bières bouteille, toute la famille des mules en cocktails et le Berliner Spritz, best seller). “Nous formons nos nouveaux barmans dans cet espace. Il faut bien connaître le fonctionnement d’un bar, et savoir faire face aux coups de rush, même avec moins de clients”, précise Renaud, responsable du club. Deux à trois personnes sont opérationnelles sur cet espace.
Bière blonde et spritz au programme
Côté boissons, impossible de passer à côté des nombreuses bières – on est bien dans un pub allemand. L’Augustiner Brau, une bière blonde, constitue la meilleure vente. L’équipe veille aux 2 à 3 centimètres de mousse. “Les Allemands sont très contents de pouvoir la trouver à la pression”, ajoute Kévin. Une référence de type Oktoberfest, mais très aromatique, que l’on peut déguster en accompagnement de l’incontournable currywurst, première vente food avec les bretzels et les planches à partager. A souligner toutefois : la sauce résolument piquante peut surprendre.
Le Berliner Spritz est pour sa part punchy, grâce à l’ajout de ginger beer en plus du gin et de l’Aperol. Un cocktail agréable à boire, mais bien plus corsé que la recette originale du spritz. Citron, menthe et fleur de sureau constituent pour leur part des ingrédients d’un autre cocktail présent à la carte, l’Ugo spritz. Le moscow mule figure, lui, en tête des cocktails les plus consommés lors de l’happy hour.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.