La Mezcaleria ne se cache plus. Le célèbre bar speakeasy parisien fait découvrir les subtilités du mezcal en terrasse, avec des slushies. La bière occupe aussi une place de choix.
Le strict protocole de réouverture des bars-restaurants n’aura eu que pour seul point positif de contraindre les établissements à faire preuve de créativité pour maintenir leur activité. A Paris, boulevard du Temple (3ème arrondissement), le principe de la Mezcaleria est d’être un bar caché, derrière les cuisines de l’hôtel 1K. Une nouvelle carte avait été lancée à l’automne dernier. Les locaux intérieurs du bar, passés de 60 à 30 places, étant actuellement ouverts seulement le vendredi et le samedi, décision a été prise de compléter l’offre du restaurant péruvien Inka avec une offre dédiée au service en terrasse. “Nous allons faire découvrir notre offre et nos talents à une plus large clientèle”, se réjouit le chef barman, Mickael Kernoa.
Cette ouverture sur l’extérieur débute par l’installation d’une tireuse pour proposer à la pression, une première pour La Mezcaleria, la Pinche Mamon. Cette India Pale Ale à l’hibiscus, qui titre à seulement 4,5%, succède à la Chinga Tu Madre. Le bar poursuit sa collaboration réussie avec la brasserie artisanale seine-et-marnaise Crazy Hops. Très fruitée, la Pinche Mamon se caractérise par ses notes d’agrumes et florales. Elle est aussi disponible en bouteilles de 33 cl. Pour respecter les règles sanitaires, la pression s’impose par ailleurs… sur le flacon de gel hydroalcoolique, avec le masque de rigueur.
Slushies et tacos au programme
Malgré ce cadre, l’équipe de bartenders sait surprendre ses habitués. En témoigne l’offre de granités. Les deux machines du bar et celle du restaurant ont été complétées avec l’appui de Bulleit. Une marque que l’on retrouve dans le Bulleit in da head (bourbon, mezcal Koch espadin, banane, thé rooibos), très puissant et qui ravira les amateurs de whisky. Deux autres références plus accessibles sont à la carte : Really Gum (mezcal, Salers, Chartreuse verte, bubble gum, citron vert) et Kinky Dance (tequila, ananas, coco, paprika). Hyacinthe Lescoët, du Cambridge Public House, un bar situé à quelques minutes à pied, a apporté sa contribution avec le I Touch Myself (tequila, yuzuchu, citron, cassis, lait ribot).
Pour réaliser les slushies, “il faut plus de mise en place, et on s’amuse un peu moins qu’avec nos shakers”, poursuit Mickael Kernoa. Deux cocktails embouteillés sont également à la carte (Apricot Morning avec du mezcal, thé vert, abricot et citron kéfir; et Summer Set Up au mezcal, vermouth, verjus, lavande et verveine). Les deux propositions sont commercialisées au prix de 10 euros.
L’apport du restaurant s’effectue pour sa part grâce à une offre de plats à grignoter, tels les tacos du mardi (2 euros l’unité). De quoi partager de bons moments… en attendant de pouvoir se reconfiner à plusieurs à l’intérieur du bar. Précision : dans son bar caché, la Mezcaleria dispose d’un autre bar, lui aussi caché, qui ne rouvrira qu’à l’automne.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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