La sélection de la rédaction

Bière craft : les microbrasseries Patoche et Second Degré font le plein de nouveautés pour l’hiver

3 min de lecture
Bière craft - Brasserie Patoche - Paris

Des nouveautés dans plusieurs microbrasseries. Pour séduire des clients qui consomment principalement sur place, Patoche, dans le 18ème arrondissement de Paris, a renouvelé une large partie de ses onze recettes maison présentes dans son brewpub, tandis que Second Degré, à Marne-la-Vallée, mise sur de nouvelles IPA.

De nouvelles bières chez Patoche…

Comptoir du brewpub de la brasserie Patoche, à Paris

Chez Patoche, à Paris, avec de nouveaux sous-bocks.

Chez Patoche, dans le quartier parisien de Montmartre, place à une nouvelle version de la Dipatoche (7,5%), une double IPA aux houblons Riwaka, Galaxy, Pacific Jade et Rakau. Une bière fruitée au nez, et très dense en bouche, avec des fruits tropicaux, de l’ananas et de l’abricot, avant une finale plus sèche. “Elle a un côté verger. Nous voulions quelque chose de très fruité et rond. Le sucre casse l’amertume sur la fin”, précise Jérémie Normand, brasseur. Autre recette qui a évolué, celle de la 3 Brothers (4%), une session IPA aux houblons Simcoe et Alora, plus accessible qu’une India Pale Ale traditionnelle, douce, fraîche, avec une fine amertume et beaucoup de mâche. “Elle a un côté forêt, sous-bois”, aussi.

Située dans un quartier éminemment touristique, la microbrasserie écoule une large part de bières “de soif” – actuellement, la Montmartroise cède sa place à la Boulette (4,7%), une hoppy pale ale, “plus houblonnée, pour un côté plus explosif qu’une blonde classique”. En bouche, l’attaque est assez soutenue, avant de faire place à davantage de légèreté. La pétillance est fine. Le ressenti, par rapport à une blonde traditionnelle, est celui d’une bière plus forte, quand bien même le taux d’alcool reste dans la même gamme.

L’Ascensionnelle revient, elle, assez régulièrement. Cette bière blanche (4,9%) est infusée à la fleur de sureau. La robe est dorée; la bière, florale, présente une belle fraîcheur en bouche. Cette bière de soif a notamment été imaginée pour répondre aux demandes d’un groupe de coureurs qui passe régulièrement.

Icone de lieu - Good Ware32 rue des Trois Frères, 75018 Paris

…et chez Second Degré

Second Degré, à Magny-le-Hongre

Chez Second Degré, à Magny-le-Hongre, fin décembre 2024.

A Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne), dans l’agglomération de Val d’Europe, on a retrouvé, à la microbrasserie Second Degré, la Bart Stout (10,5%)… que l’on avait découverte chez Patoche, puisqu’il s’agit d’une collaboration à trois, avec 1989 Brewing (à Saint-Étienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime). Une imperial stout brownie vanille. Au nez, café. En bouche, un peu liquoreuse, puis pâtissière, dans l’esprit d’un moelleux au chocolat. La vanille arrive en finale. La texture évoque celle d’un sorbet glacé.

Bière craft - Destination Nouvelle-Zélande - Second Degré, à Magny-le-Hongre

Destination Nouvelle-Zélande

A découvrir par ailleurs, une IPA en double dry hopping, C’est quoi ce bordel (6,5%), fruitée, très accessible, avec des arômes d’agrumes prononcés et une belle longueur en bouche. L’amertume est plus prononcée en finale. Une Neipa DDH, Destination Nouvelle Zélande (6,8%), onctueuse et riche en agrumes, est aussi de la partie. Pour les fêtes de fin d’année, une belle IPA de Noel, Sapin Magique, avait été proposée : sapin épicéa, pamplemousse, citron, orange, bien amère, avec beaucoup de corps.

L’équipe de Second Degré a aussi brassé une incroyable bière à l’hibiscus pour le bar parisien The Cambridge Public House, afin de revisiter le cocktail Cigarette after sex, un incontournable de l’établissement. “Nous faisons beaucoup de collaborations avec des associations sportives”, ajoute Ludwig Meignat, cofondateur de la brasserie, qui se félicite d’une année 2024 meilleure qu’en 2023.

Le pop-up estival sera reconduit, en avril 2025, à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), en espérant une météo plus clémente. De plus grands fermenteurs doivent arriver en janvier 2025 pour passer de 860 à 880hl de capacité de brassage sur place, le maximum permis dans le local. 1200 hl sont atteints en s’appuyant sur l’infrastructure de la brasserie La Française, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Les ventes s’effectuent de 30% à 40% (l’été) en direct.

Icone de lieu - Good Ware10 rue de l’Église, 77700 Magny-le-Hongre

Chez Frog, une nouvelle bière de soif

Découverte par hasard à Paris, la Belgian Blonde (6%), une Belgian blonde ale, est une nouvelle bière de soif disponible dans certains pubs Frog. Une très belle robe caramel. La mousse est peu persistante. En attaque, saveurs caramélisées, avant une bière plus moelleuse. On sent bien l’alcool; l’ensemble est assez dense pour une bière de soif, mais la bière permet de faire un léger de pas de côté, assez élégant, par rapport à une blonde traditionnelle.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

2925 articles

A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
Articles
A lire également
La sélection de la rédaction

DRY JANUARY — Des cocktails et de nouveaux produits pour renouveler l’expérience du sans alcool

Nombreux sont les adeptes du Dry January, à savoir le fait de ne pas consommer d’alcool durant le mois de janvier. Des offres sans alcool existent toute l’année aussi bien dans les bars que chez les cavistes.
Entreprises

A Paris, le bar CopperBay fête dix ans de cocktails avec un menu simplifié

A Paris, le bar à cocktails CopperBay tourne la page des menus thématiques pour proposer une carte courte et plus évolutive.
ÉconomieEntreprises

Vin : Plaimont fête les 40 ans de succès de Colombelle

Lancé en 1984, Colombelle, un vin (Côtes de Gascogne) notamment composé de colombard, a constitué le passeport à l’export de la cave coopérative Plaimont.

Recevez nos prochains articles par e-mail

Abonnez-vous à notre newsletter